Barbaric
Crimes étripables

Barbaric commence comme n’importe quel autre album d’Heroic Fantasy, un barbare, des sorcières, une malédiction et une aventure… Cependant, si les péripéties d’Owen ne nous plongent pas en pleine originalité, Michael Moreci et Nathan Gooden ajoutent une pincée d’humour, assez décalée, qui rend cette lecture particulièrement efficace et disons même captivante.

Barbaric ne promet donc pas de transformer le genre, ni même de trop s’écarter des sentiers battus, mais en modernisant légèrement les thèmes en vigueur, l’album nous plonge dans un récit extrêmement bien mené qui devrait ravir tous les fans de gros bill avec une hache parlante. On sourit en voyant le barbare contraint par sa malédiction à devoir aider n’importe qui, pour peu qu’on en fasse simplement le souhait. Toutefois, on sent bien aussi que derrière cette tignasse à la Conan, Owen a aussi des principes qui vont de plus en plus s’assouplir.

Moreci nous entraîne dans un univers très classique et donc très référencé, dans lequel il n’est pas forcément besoin d’avoir de longues introductions pour comprendre parfaitement les tenants et aboutissants. Peut-être, en contre partie peine-t il a emballer son lectorat, mais au moins il nous propose une lecture très dynamique qui fonctionne très bien.

Graphiquement, Gooden livre une belle copie, très inspirée. Les planches sont fluides et s’enchaînent très adroitement. C’est du très beau travail.

Un premier volume qui offre néanmoins une bonne pause comics.

Par FredGri, le 22 juillet 2024