BARZOON CIRCUS
Le jour de la citrouille

En 1831, la troupe bigarrée du Bazroon Circus vient s’installer à Tempérance, la capitale de la citrouille, en Alabama. Mais la représentation qu’elle est venue donner est d’un genre que les autochtones sont loin de soupçonner. Car sous l’effigie de gens de cirque, se cachent des agents gouvernementaux venus pour mener une enquête secrète. En effet, il est de source non confirmée que des sacrifices humains sont perpétrés en cette localité isolée et que ceux-ci ont lieu lors de la fête annuelle dédiée à la citrouille. Quel est donc ce ténébreux mystère qui plane sur cette bourgade peu accueillante ? Voilà du pain béni pour la fine équipe d’Archibal Crimp qui va devoir faire preuve d’une perspicacité redoutable.

 

Par phibes, le 1 janvier 2011

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Notre avis sur BARZOON CIRCUS #1 – Le jour de la citrouille

En ce début d’année, les éditions Glénat agrémentent leur collection très variée "Treize Etrange" d’une nouvelle série qui fleure bon le suspense mêlé d’angoisse. Ecrit par Jean-Michel Darlot, l’auteur de Victor & Anaïs paru chez Carabas, cet ouvrage nous entraîne dans une première aventure qui met en avant les personnages que l’on devrait voir évoluer de façon récurrente.

Constituant une équipe à mi-chemin entre l’Agence tout risque et les agents secret de Mission Impossible, le Barzoon Circus se veut une véritable troupe de personnages pour le moins atypique et volontairement surprenante. Toutefois, considérant la teneur de la première mission et le nombre d’intervenants, leur évocation ne peut que rester assez superficielle et il est tout à penser que leur couverture, leurs caractères, leurs origines… seront un peu plus explicités dans les prochains épisodes.

L’aventure, quant à elle, s’inscrit dans une dynamique scénaristique assez classique. Toutefois, elle possède assurément toutes les composantes qui permettent d’attiser la curiosité du lecteur quant aux sensations que suscitent la thématique, les rites, les ambiances mystérieuses et halloweenesques de la localité de Tempérance et de ses habitants pour le moins taiseux. L’intrigue à la base policière est bien entretenue, parcourue par des poussées d’adrénaline qu’attisent certaines situations subites et inexplicables sur le moment.

Johan Pilet dont on a pu apprécier ses travaux sympathiques de colorisation dans la série pour la jeunesse Karma, intervient bien sûr ici à la couleur mais aussi au niveau dessin. Son trait que l’on pourrait assimiler au genre franco-belge est réussi, bien fougueux et fait apparaître une quantité de personnages aux faciès cocasses savoureusement étudiés. La restitution des ambiances (pour le moins oppressantes) est rigoureuse et démontre parfaitement que cet artiste possède un potentiel convaincant.

Un premier opus qui se joue des apparences et qui devrait, de par la représentation à laquelle il nous invite, toucher un large éventail de lecteurs.

 

Par Phibes, le 1 janvier 2011

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