BASIL ET VICTORIA
Ravenstein
Les six corbeaux de la Tour de Londres ont disparu, et comme l’annonce une prédiction très ancienne, la chute de l’Empire Britanique en découlera… La Reine Victoria, folle de rage, ordonne au "Maitre des Corbeaux" de les retrouver au plus vite.
Sur les toits de Londres les petits ramoneurs sont terrorisés par une créature qui rôde au milieu d’eux. Tentant de l’attraper, l’un d’eux, Félix, tombe d’un toit et aterrit dans la barque où sont réfugiés Basil et Victoria. Victoria tombe amoureuse de Félix, délaissant Basil.
Basil va rencontrer le "Maitre des Corbeaux" et l’aider à retrouver les corvidés.
Par aub, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782731619294
Publicité
Notre avis sur BASIL ET VICTORIA #5 – Ravenstein
Voici le 5° tome de Basil et Victoria et comme le tome 4 il s’agit vraiment d’une nouveauté (les 3 premiers tomes étant des rééditions). On retrouve nos deux jeunes héros dans une toute nouvelle aventure qui ne vous laissera pas indifférents. Le décor est toujours le même, Londres au XIX° siècle, avec ses ruelles malfamées, la pauvreté, la crasse…
Les protagonistes, vivant au beau milieu des différents drames sociaux de l’époque où la misère humaine est visible à chaque coin de rue, sont des enfants livrés à eux-mêmes et à la dure loie de la survie. Provenant d’ils ne savent même pas quelle famille, ces enfants de la rue abandonnés à leur triste sort, mais pleins de vie, d’espoir et de rêve, rendent ainsi l’histoire attendrissante, belle et touchante. Pas question une seule fois de s’apitoyer sur les personnages, leurs personnalités bien trempées en fond des enfants pleins de ressources inattendues.
Le dessin d’Edith est toujours aussi réussi. Le trait est celui du crayonné, il me semble qu’il n’y a que peu d’encrage et c’est vraiment très agréable, sans oublier la colorisation qui n’est autre que du travail au fusain et à l’aquarelle, qui donne un résultat formidable. La palette de couleur choisie est principalement dans les verts, les ocres et les bruns, accentuant ainsi le côté noir de l’univers.
Quelle plaisir de lire les aventures de Basil et Victoria, un réel agréable et bon moment de lecture.
Par AUB, le 17 février 2007
Dans la même série
BASIL ET VICTORIA