BASTIEN VIVES
La bande dessinée

 
Recueil de gags ayant tous en commun que les histoires qu’ils racontent ou les personnages qu’ils mettent en scène ont plus ou moins un rapport avec la bande dessinée.
 

Par sylvestre, le 12 janvier 2013

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Notre avis sur BASTIEN VIVES #6 – La bande dessinée

 
Schplouf ! Voilà le sixième volet de la série que Bastien Vivès réalise pour la collection Shampooing des éditions Delcourt, une série dont chaque titre aborde un sujet en particulier parlant forcément au plus grand nombre puisque c’est de vie quotidienne qu’il s’agit. Après le jeu vidéo, la famille, l’amour, la blogosphère et la guerre, c’est au tour de la bande dessinée d’être traitée par notre prolifique auteur-blogueur ; le rapport avec ce sujet étant cela dit parfois très lointain voire inexistant dans certaines des séquences proposées. M’enfin…

Malgré le titre de ce livre, n’allez pas y chercher des cours de dessin ou un travail encyclopédique ! Ni une autobiographie sérieuse ou une fiction sympatoche. Non, là, on est vraiment dans le "Bastien Vivès se lâche" !!! Mais c’est là que c’est dommage, pour ne pas dire navrant… Car il n’y a là-dedans aucune qualité. (L’auteur torcherait-il le nombre de tomes qu’il a promis de faire lors de la signature de son contrat pour honorer au plus vite ses engagements ?!)

Non, décidément : méfiance ! Et arrêtons de dire d’un travail sans qualité qu’il est super dès lors qu’il est signé par untel ou untel qui effectivement a pu faire deux-trois trucs chouettes par le passé ! Quand Bastien Vivès fait de la bouse, disons-le… Et quand il arrêtera de vendre parce que les gens en auront marre, peut-être pourra-t-il se re-concentrer sur ce qu’il devrait plutôt faire.

Bon, si vous avez déjà les tomes précédents, on comprendra que le collectionneur en vous (ou le fan) ne puisse supporter de s’arrêter d’acheter une série qui continue. Mais si vous n’êtes ni des uns ni des autres : ayez un peu de respect pour vous et de la pitié pour les arbres : n’a-che-tez pas ! Il y a tant de titres infiniment meilleurs à découvrir !!! Et ne lisez même pas, dirais-je : c’est grossier, inintéressant, pas drôle, et moche comme tout, par-dessus le marché. C’est minimaliste et bâclé, c’est plein de copiés-collés…

Bastien Vivès confirme qu’il ne peut pas produire du bon s’il produit toujours aussi vite. Là, il se fout de la gueule du lecteur. Il se repose sur ses lauriers. Et même si certains épisodes sont de "l’autobiographie projetée" (Bastien Vivès s’imagine à plusieurs reprises avec quelques années en plus et s’invente des attitudes) qui voudraient repêcher l’auteur en prouvant qu’il n’est que dans l’auto-dérision, tout finit par sonner franchement comme s’il pensait vraiment ce qu’il fait dire à son avatar…

Croyez enfin que ça m’irrite d’avoir autant sollicité mon clavier pour écrire ce que je pense de cette réalisation. Parce que je sais bien que même les mauvaises critiques font de la pub et que ça m’énerve d’en faire pour ce titre. Mais il me fallait argumenter un minimum ; quand écrire simplement en quelques mots que ce livre est vraiment archinul aurait amplement suffi à résumer ce que beaucoup en retiendront.

Bref, je pense à tous ces jeunes auteurs qui se voient refuser leurs projets parce que soi-disant ils ne sont pas bons…
 

Par Sylvestre, le 12 janvier 2013

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