Batman Dark Knight : The Last Crusade

Gotham connait toujours autant la violence. Le Joker a été capturé une nouvelle fois par Batman et le nouveau Robin pour être ensuite envoyé à Arkham. Mais Batman commence à fatiguer. La quarantaine fait de lui un homme fatigué et fourbu, alors que le jeune Robin, alias Jason Todd, est impétueux et fougueux, il n’écoute pas toujours les conseils de son mentor. Batman voudrait bien arrêter, mais celui qu’il considère comme son héritier n’est pas encore prêt. Il y a encore du travail pour en faire un digne Batman. Tant que le Joker est à l’asile, il peut continuer à mieux le former. Mais, si celui-ci s’échappe une nouvelle fois, le Dark Knight sera t’il prêt à temps et en forme pour le stopper ?

Par berthold, le 28 février 2017

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Notre avis sur Batman Dark Knight : The Last Crusade

Batman Dark Knight : The Last Crusade est le prélude à l’oeuvre culte de Frank Miller : Dark Knight Returns. Assisté de Brian Azzarello, Miller nous raconte la lassitude de ce Batman, quadragénaire, qui forme son nouvel héritier, le dernier Robin en date : Jason Todd. Il nous montre aussi ce Joker, plus froid, plus glacial, plus psychopathe que jamais !

Je reste quand même un peu sur ma faim avec ce scénario. Je m’attendais à mieux. L’histoire finalement reste assez anecdotique et n’apporte pas grand chose de nouveau, si ce n’est de voir comment Jason Todd va finir.
L’intêret entre autres, est de suivre les états d’âmes de ce Bruce Wayne, fatigué de jouer les justiciers, surtout qu’il n’est plus aussi robuste qu’avant.
Nous découvons que sa relation avec Selina Kyle a évolué aussi, même s’il n’y a pas de vie commune entre eux.
Ce qui manque aussi, c’est le commissaire James Gordon. Sa présence aurait peut être été un plus pour bien montrer la lassitude du héros. La caractère de Jason Todd est bien étudié, on sent sa fougue, cette envie de se battre due à sa jeunesse.
Sinon, cela reste tout de même une bonne aventure de Batman.

J’ai toujours admiré le talent de John Romita Jr. Le retrouver sur Batman est une très bonne chose. Les planches sont magnifiques, souvent impressionnantes. J’aurais préféré que la couleur soit plus dans l’esprit de ce qu’avait fait Lynn Varley, cela aurait permis une certaine cohérence avec Dark Knight Returns. Mais Peter Steigerwald fait tout de même du très bon boulot.
Et justement, cette édition permet d’admirer le magnifique coup de crayon de John Romita Jr, puisque nous retrouvons l’intégralité des planches en version crayonnée. Il y a même pas besoin de texte ! Du grand art !

Un volume qui ne marquera pas les lecteurs, comme l’avait fait Dark Knight Returns en son temps, mais qui reste un bon divertissement.
A découvrir.

 

Par BERTHOLD, le 28 février 2017

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