BATMAN
Le fils du démon
Après avoir maitrisé un groupe de terroristes, Batman découvre que leur chef est étrangement lié à son vieil ennemi Ra’s Al Ghul (surnommé le Démon). Mais tout n’est pas si simple. Batman va aussi retrouver la fille du Démon, la belle Talia, avec qui il s’etait secrètement marié jadis !
Va ensuite commencer une course contre la montre pour empécher le mystérieux Qayin de se venger du Démon et de mettre le monde en danger !
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2876951037
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Notre avis sur BATMAN # – Le fils du démon
M. W. Barr brode sur cette histoire de menace planétaire une intrigue beaucoup plus fine qui lui permet de se concentrer davantage sur les liens qui unissent Batman, Talia et Ra’s Al Ghul. Un triangle venimeux qui balance entre amour et méfiance. On peut presque faire le parallèle entre par exemple les liens qui unissent Xavier et Magneto ! Ces deux hommes se respectent mais savent très bien qu’ils devront indubitablement s’affronter ! Batman est le seul adversaire que respecte le Démon et c’est pour cette raison qu’il lui accorde la main de sa fille, Talia, et qu’il mettra tout en place pour les protéger ainsi que leur enfant ! Eh oui c’est là la grande révélation de cette album, Batman a un fils, d’ou l’ambiguité du titre, qui est le démon ? Ce despote immortel qu’est Ra’s Al Ghul ou bien ce richissime justicier de Gotham ?
Barr s’est toujours plus intéressé aux rapport entre les personnages qu’à une intrigue compliquée, il prend le temps de s’arréter sur un repas, sur un moment d’intimité tout en sachant parfaitement nourrir son récit d’action, de suspence ! Après tout il a écrit pendant des années l’une des séries « Batman », de meme que la série Whodunnit : « Maze Agency » (« Whodunnit » désigne les séries ou les oeuvres ou le lecteur découvre les indices en même temps que l’enquéteur, la plus grande représentante de ce genre est Agatha Christie) ainsi que les « Camelot 3000 », il sait donc parfaitement équilibrer ses scénario et bien dépeindre ses personnages !
De son côté Jerry Bingham est tout droit issu de l’école réaliste de Neal Adams, il a un style à la fois dynamique, expressif et très vivant, de plus son encrage est plein de matières intéressantes.
Alors bien sur, peut-être que cet album est trop « super héros », néanmoins il est remarquablement bien écrit et vous propose un bon moment de lecture en perspective ! Conseillé.
Par FredGri, le 30 mai 2003
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