Batman, Terminal

(Detective Comics 35 et 36)
Un avion vient se poser en catastrophe, percutant l’aéroport de Gotham. A l’intérieur, le premier sur place, Batman découvre l’ensemble des passagers morts, comme frappé par un étrange virus qui a forcé le vieillissement des corps… Un écoterroriste vient revendiquer l’attaque, et exige des États-Unis qu’ils retirent le plus vite possible leurs forces armées du moyen orient. Ils ont huit heures avant que le virus ne se répande au delà de l’aéroport…

Par fredgri, le 27 septembre 2020

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Notre avis sur Batman, Terminal

Le 19 septembre avait lieu de fameux Batman Day et Urban a proposé, pour l’occasion, afin d’accompagner l’achat de deux volumes liés au justicier de Gotham, de récupérer gratuitement cet album en noir et blanc reprenant l’histoire en deux parties: Terminal, déjà traduite en couleur dans les Batman Saga 37 et 38 sortis en 2015 !

L’histoire de Benjamin Percy n’est en soi pas exceptionnelle, c’est vrai, néanmoins elle a le mérite de se lire indépendamment du reste. Il n’est pas nécessaire d’être un fervent lecteur de Batman pour apprécier ce scénario catastrophe, ni même de connaître cet univers sur le bout des ongles ! Le héros mène simplement son enquête, une course contre la montre ou progressivement son corps est atteint par un virus qui le ronge de l’intérieur…
On reste dans une intrigue assez convenue et globalement ça ne va pas non plus hyper loin. On sait exactement comment ça va se terminer, le scénario est sans surprise et ça se lit assez vite, en plus… !

Malgré tout je vous conseille de récupérer ce petit album, car il nous permet, comme c’est le cas avec l’édition spéciale de Batman, Créature de la nuit, d’admirer le travail de John Paul Leon en noir et blanc, et rien que pour ça, c’est un indispensable. Même si on a pour le coup une prestation assez moyenne de l’artiste ! Mais cela reste une démonstration vraiment impressionnante ou John Paul Leon utilise avec adresse les masses de noir, les pointes de lumière, un encrage assez gras extrêmement bien gérés et un travail sur les décors, sur les ambiances et les cadrages qui force l’admiration.
Une vraie leçon de bande dessinée qui démontre la virtuosité de ce dessinateur aux antipodes des grandes écoles graphiques qui font fureur dans les comics !

Peut-être que toute cette attention portée sur l’artiste permettra l’éventuelle traduction d’œuvres plus personnelles, comme The Wintermen, par exemple, croisons les doigts !

Par FredGri, le 27 septembre 2020

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