Battle Pape

Oswald Leopold II est devenu pape au mauvais moment, car voilà, il a fallu que Dieu s décide à venir faire le point et se rendre ainsi compte que l’humanité ne valait pas vraiment la peine d’être sauvé. Du coup, sans religion pour régler tout ça le chaos s’est installé, avec, à sa suite, des légions de démons qui sont venues envahir la planète ! Même s’il préfère la compagnie des belles pècheresses, d’une bonne bière devant un porno, Oswald n’en a pas moins une mission sur terre. Avec l’aide de Dieu et de jésus Christ il va devenir le battle Pape et se lancer ainsi dans une nouvelle croisade contre le mal (du moment qu’on le lisse draguer à sa guise !)

Par fredgri, le 22 juillet 2010

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Notre avis sur Battle Pape

Vous l’aurez deviné, Battle pape c’est pas la grande finesse. Kirkman n’en est qu’à ses débuts et ici, il se défoule. Alors ne vous imaginez pas une seconde qu’il s’agit d’un réquisitoire anti-religion, avec des messages et tout le toutim, non ! Ici, nous nous retrouvons devant du pur délire, avec un super héros complètement décalé qui se bat contre les méchants tout en culbutant tout ce qui lui passe sous la braguette. C’est certes complètement irrévérencieux, du grand n’importe quoi, mais c’est surtout complètement débridé. Ça part dans tout les sens, et rien ne semble pouvoir arrêter Kirkman. Que ce soit ce Jésus Christ baba cool, cette Marie aux énormes saint qui couche avec le pape le soir de Noel, ou encore cette démone qui tombe amoureuse du héros (faut quand même le vouloir), on a droit à tout ce que le "concept" peut permettre, et sans entrer dans le moindre discours sérieux derrière.

Bien sur, comme cela ne va pas super loin, ça se répète beaucoup et très vite le scénario se contente d’aligner les scènes de combats les unes après les autres. Mais j’aurais tendance à dire aussi qu’il se dégage une telle énergie de ces planches qu’on ne peut que se laisser entraîner, une fois le cerveau posé dans un coin !
Le dessin de Moore est vraiment excellent, pour le coup. On sent qu’il se bonifie progressivement, qu’il gagne en expressivité.

Par contre, l’impression en noir et blanc de planches à l’origine en couleur n’est pas forcément une bonne idée, le papier n’aidant pas certaines planches sont un peu trop foncées et la lisibilité morfle un peu. Il aurait peut-être mieux valu carrément imprimer à partir des planches non colorisées ! D’autant que le volume est épais, 365 pages de BD pour 30 € c’est intéressant !

Donc si vous aimez Kirkman ou Moore n’hésitez pas !

Par FredGri, le 22 juillet 2010

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