BATTLE ROYALE
Le pire jeu jamais inventé
Shuya habite la république d’extrême orient, une nation dirigée par l’armée de manière assez rigide. Comme ce pays n’a que des ennemis dans le monde, à commencer par les Etats Unis, c’est devenu petit à petit un pays fermé… La vie n’est pourtant pas si différente des autres pays, mis à part quelques petits détails. Par exemple le rock est interdit, musique "ennemie" aux idées subversives, et il y a aussi le "programme"…
Le "programme" est un jeu sordide ou une classe de 3ème doit s’affronter jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un survivant. Cette année, alors que la classe de 3ème b du collège Shiroiwa devait partir en voyage, les élèves sont capturés pour participer au programme … 42 élèves au départ, et il ne devra en rester qu’un seul…
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2845655932
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Notre avis sur BATTLE ROYALE #1 – Le pire jeu jamais inventé
J’avais eu l’occasion de voir le premier film réalisé à partir du roman "Battle Royale" et je dois dire que j’étais intrigué par cette adaptation en manga. Mais bon, je me demandais comment l’auteur avait pu trouver un personnage jouant le rôle de Kitano dans le manga. A vrai dire sur ce point là, j’ai été un peu déçu, car finalement l’auteur a pris le parti de faire une histoire complètement différente du film que j’ai vu… Je ne pourrais pas dire si cette série est l’adaptation du deuxième opus de Battle Royale car je ne l’ai vu, donc en fait nous nous retrouvons avec une version entièrement nouvelle dans cette histoire, mais par contre avec la même trame, deux personnages principaux luttant pour s’en sortir tous les deux …
Question scénario, il faut bien dire que le concept de l’histoire, bien que profondément répugnant, est original. Placer une classe d’adolescents pour qu’ils s’entretuent afin de ne garder que le meilleur, ou le plus malin, ou le plus fort, ou un mix de tout ça, est certes particulièrement dégoûtant, mais finalement, on en attend pas moins d’un état militaire et autoritaire…
Question dessin, il n’y a rien à redire, les personnages sont très expressifs, aux expressions complètement exacerbées, limite caricaturales, les scènes d’actions n’arrêtent pas, et le principe du flash back est utilisé fréquemment pour faire respirer l’histoire et donner ainsi des précisions sur les personnages, qui souvent ne font pas long feu ensuite. On regrettera peut-être la parti pris de l’auteur de placer son histoire dans une tonalité gore, qui certes place le lecteur dans la réalité d’un tel programme, mais qui en rebutera certains tout de même.
En résumé, c’est une série possédant un bon rythme, qui sait captiver les lecteurs, et qui sait ménager son suspens. On notera comme point noir cette facette gore, mais dans l’ensemble c’est une série plutôt agréable à suivre, mais qu’il faudra éviter de mettre entre toutes les mains. Une lecture qui s’oublie sans doute un peu vite et qui n’arrive tout de même pas à la cheville du film du même nom.
Par Siam l'Archiviste, le 12 octobre 2005