BATTLE ROYALE
Kazuo Kiriyama

Les élèves de la classe de 3ème b ne sont déjà plus que 37, certains ayant accepté de jouer le jeu et de tuer leurs anciens camarades de classe. Mais Shuya croit fermement pouvoir s’échapper de l’île où se déroule le jeu, et cherche donc des alliés dans ses camarades de classe. Mais déjà, son meilleur ami, Yoshitoki, a été tué par M. Kamon, celui qui contrôle le jeu, et d’autres aussi sont déjà complètement perdus. Heureusement Noriko fait confiance à Shuya et décide de le suivre. Vont-ils trouver d’autres alliés ?

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BATTLE ROYALE #2 – Kazuo Kiriyama

Nous retrouvons nos élèves en plein dans leur carnage en règle. Certains ont d’ores et déjà choisi de ne pas tuer leurs compatriotes, et d’autres n’ont pas hésité à participer à ce jeu sans aucun remords. Il ressort finalement dans ce jeu horrible tous les travers de la société humaine, avec ses trahisons, ses forts et ses faibles, les dominants et dominés. Certes, on s’attend à voir des élans de remords, des sentiments de culpabilité qui font hésiter, mais finalement, c’est tout simple, c’est mangé ou être mangé, la loi du talion.
On commence à mieux cerner les parties en présence, avec leurs forces et leurs faiblesses, et avec un point commun, l’envie de survivre. Les caractères s’affirment, et on devient assez familier avec tous ces personnages, regrettant parfois que certains s’en aillent et que d’autres restent, mais l’essentiel est là, on est en plein dans le récit, se prenant d’affection pour certains personnages. L’histoire suit son cours et nous emmènent dans toute cette violence qui est finalement enfouie en chacun de nous. C’est en tout cas un des messages qu’on peut faire ressortir de cette série…
Question dessin, rien à dire, l’auteur sait manier ses décors, ses personnages avec beaucoup d’aisance, autant à l’aise avec les scènes d’actions qu’avec les moments plus calmes, n’entravant en rien le cours de l’histoire, la servant comme il le faut. En résumé, une histoire qui suit avec rythme son avancée, sombrant souvent, très souvent dans le gore, avec moult détails organiques, ce qui ne manquera pas de faire parler les détracteurs su manga avec des filles nues et de la violence partout…

Par Siam l'Archiviste, le 17 octobre 2005

Publicité