BATTLE ROYALE
Souvenirs
Le nombre des élèves diminue de façon rapide, mais il semble que Shuya ait trouvé un allié de taille en la personne de Kawada, celui qui semblait pourtant vouloir être à l’écart de tous ses autres camarades. Au fur et à mesure que les morts s’entassent, les souvenirs à propos des moments heureux vécus auparavant remontent à la surface.
Il ne reste plus que 27 survivants, et certains ne sont pas décidés à se laisser faire, comme Kazuo, dont on ne sait ce qu’il pense, mais qui n’hésite pas un instant à tuer tout ceux qu’il croise sur son chemin. Il semble par contre que Shuya et Kawada ne soient pas les seuls à vouloir s’enfuir, Shinji, le champion de basket, ne semble pas prêt à se faire massacrer sans réagir, et il a pris également sous son aile quelqu’un, Yukata… Les choses se précisent…
Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001
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ISBN :
2845656688
Notre avis sur BATTLE ROYALE #3 – Souvenirs
On commence à distinguer les talents de certains "concurrents", qui se placent en tête pour l’instant dans les survivants potentiels, et on se prend à rêver que les plans élaborés par certains soient de bonnes solutions. Mais vu l’avancée de la série, on ne sait que trop bien que l’issue reste incertaine… Toujours est-il que l’histoire avance bien, les cadavres s’entassant au fil des heures à un rythme qui montre bien que l’instinct de conservation est fort chez l’homme, ce qui devrait donner des affrontements mémorables…
Comme on peut le voir, le scénario, certes conventionnel, s’étire doucement vers sa fin, les forts commençant à se dévoiler, tandis que les faibles perdent la vie un par un… Le rythme et l’action cadrent assez bien avec le film, mais n’ont toutefois pas la même force, à case du côté gore prononcé de l’histoire, ne laissant que peu de répit aux personnages, avec du suspens et des rebondissements fréquents et variés.
Pour le graphisme, on ne notera pas de changements notables, sinon que le dessinateur sait plutôt bien dessiner les "mantes religieuses" ^_^, et les scènes de carnage… En résumé, que ce soit au niveau dessin ou bien histoire, il s’agit là d’une série homogène qui emmène son lecteur sur un rythme soutenu et qui ne laisse guère de répit, hormis avec les scènes de flash-back très fréquentes, qui allègent le côté gore de la série en lui opposant des passages plus calmes, mais parfois un peu longuets… A emprunter, mais à ne pas laisser entre toutes les mains, violence à l’intérieur !
Par Siam l'Archiviste, le 17 octobre 2005