Baudelaire
Charles Baudelaire reçoit ce jour-là un message lui annonçant la mort de Victor Hugo. Il ne veut d’abord pas y croire, n’en revient pas, au point de presque voir une inconnue en sa compagne avec qui il vit pourtant depuis plus de 10 ans ! Vient alors la question de savoir s’il ira à l’enterrement ou non, et là, il est catégorique : il refuse. Il sort prendre l’air et fera dehors une fâcheuse rencontre qui sera le point de départ d’un voyage extraordinaire entre Paradis et Enfer.
Puis, de retour sur Terre, Baudelaire retrouvera un Victor Hugo… ressuscité (!) qui le mettra sur la voie de ce qu’il cherche et veut par-dessus tout : la poésie parfaite. Il la trouvera après un second périple tout aussi délirant que le premier qui le verra partir pour l’île du Zèbre ou encore travailler dans des mines de sel…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
2912747244
Publicité
Notre avis sur Baudelaire
Décidément, Baudelaire et son œuvre savent se rappeler à notre bon souvenir ! Après un titre des éditions Mosquito où il tenait la vedette, avant un titre des éditions Emmanuel Proust proposant l’adaptation d’une nouvelle de Poe qu’il a traduite et avant la sortie, en janvier 2008 d’un concept-album sur lui par le groupe de métal Misanthrope, le voilà de nouveau !
Vous ne pourrez pas manquer cette BD, avec sa pochette souple et son grand format à l’italienne. C’est Daniel Casanave qui en est le dessinateur, sur un scénario de Noël Tuot et les couleurs ont été réalisées par Patrice Larcenet. Qui aura influencé qui, dans cette collaboration ? Et dans quelle mesure ?
Sachez en tout cas que ces aventures de Charles Baudelaire sont rocambolesques, loin des biographies officielles, à commencer par cet axiome de départ qui donne Hugo décédé avant Baudelaire alors que dans la réalité, ce fut l’inverse ! Aventures rocambolesques, disais-je, tout comme le furent celles d’Attila le Hun que Casanave avait dessiné dans la collection Poisson Pilote de chez Dargaud… Et justement, ce Attila de Manu Larcenet s’invite dans le Paris du poète de cet album !!! (Té ! Faut arrêter l’absinthe, vraiment 😉 Un véritable cross-over, quoi ! ^^
Baudelaire, vous l’avez compris, raconte un voyage initiatique loufoque réservant bien des surprises au lecteur, et ceci jusqu’à la fin. La toute fin ! Puis un cahier supplémentaire suit la BD, une BD quelque peu atypique mais qui vaut le détour ! Et dont je préfère le dessin colorié comme ici plutôt que noir et blanc comme Casanave nous le présente par exemple dans L’Amérique, aux éditions 6 pieds sous terre.
Par Sylvestre, le 3 avril 2007