BDM
2023 - 2024

Pour cette 23ème édition "revue et schtroumpfée", le BDM continue de grossir, sur presque 1700 pages (presque 200 de plus que le précédent volume), cette édition compte quelques 8 à 10000 nouvelles entrées et se gonfle de nombreux ajouts de Tirages de Tête, Luxe ou Limités. Le chapitre Tintin est lui aussi vu à la hausse et l’ensemble suit une thématique iconographique tournée vers les adaptations ciné, avec quelques 80 affiches de films…

Par fredgri, le 3 novembre 2022

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Notre avis sur BDM #23 – 2023 – 2024

Mais le BDM c’est quoi, au juste ?
Si l’on suit le sous-titre, sur la couverture, il s’agit d’un "catalogue encyclopédique & Argus", la référence ultime pour tout collectionneur qui se respecte. Créé en 1979, par le trio Philippe Mellot (le "M"), Michel Béra (le "B") et Michel Denni (le "D"), le BDM a donc pour fonction de recenser, le plus exhaustivement possible, toutes les parutions en langue française, de 1813 à nos jours !!! Ne cessant d’évoluer avec le temps, les volumes se sont progressivement retrouvés en couleur, du rédactionnel introductif et éparpillé, note après note, un peu partout dans les pages, avec des chapitres qui ont petit à petit nécessité plus de place, comme par exemple les "produits" liés à Tintin qui prennent carrément 90 pages.

Bien sur, l’idée n’est pas de s’arrêter sur chaque titre et d’en proposer un résumé, ou de discourir, le BDM est un outil de référencement pour identifier les différentes éditions d’un album, s’y retrouver dans les dates, dans les rééditions et de proposer une première évaluation de prix selon l’évolution du marché, la rareté de l’objet ou la côte de l’artiste. Cela reste indicatif, car bien sur ces prix peuvent fluctuer selon les uns et les autres !
Toutefois, même si le BDM ne se lit pas, dans le sens ou il s’agit avant tout d’une interminable succession de titres, de chiffres, il reste un outil idéal pour comprendre l’évolution du marché et la richesse, mine de rien, de ce 9ème Art.
Cependant, c’est un catalogue qui ne reflète pas ce que l’on peut trouver (les plus vieilles références sont, pour la plupart, aujourd’hui complètement introuvables), mais ce qui a été un jour édité, et en tant que tel c’est extrêmement intéressant, bien qu’en intro Mellot explique qu’ils ont du sucrer des revues d’avant guerre qui "n’intéresseraient probablement personne".

Malgré tout, on ne peut que saluer l’exhaustivité de l’ouvrage, la masse de travail effectuée par l’équipe avec cette nouvelle édition qui représente un exploit colossal !

Bien rangé dans un coin, facilement accessible, le BDM mérite amplement sa réputation !

Par FredGri, le 3 novembre 2022

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