BEATIFICA BLUES
Beatifica blues 1
Slack Valdo est un ancien scientifique qui vit reclus avec sa famille dans un endroit désolé. Etant exposé à des visites indésirables et souhaitant poursuivre ses recherches entamées lorsqu’il travaillait au Centre, il décide de contacter son ancien collègue Lenny Okland. Mais sa missive est détournée par les gens de cette institution qui missionnent Kenton pour retrouver Saldo.
Par ailleurs, Beast Schubert, le chef dépravé d’une bande de pilleurs de grands chemins s’intéresse également à Saldo pour ses travaux et sa réserve de béatifica, drogue indispensable à la survie dans ce monde désertique.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2871290091
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Notre avis sur BEATIFICA BLUES #1 – Beatifica blues 1
Nous sommes, semble-t-il, au lendemain d’un cataclysme genre troisième guerre mondiale qui a transformé la terre que nous connaissons en un gigantesque monde aride, privé de toute végétation et où la moindre pluie peut occasionner des dégâts irréversibles. Dans ce contexte post-apocalyptique, vit ou plutôt survit une société décadente gérée par un consortium de personnes âgées déficientes, une police robotisée "dysarthrique" et grevée par les raids meurtriers d’anarchistes pervers.
Tel est le décor que nous plante Jean Dufaux, adepte d’histoires atypiques, qui assure sa première association avec Griffo. La vision pessimiste à la "Mad Max" ou à la "Jérémiah" (d’Hermann) qu’il dresse est à la fois intrigante et désarmante confortée par le fait que les survivants de l’holocauste doivent pour exister se nourrir de drogues en tablettes : le béatifica. Dans cet environnement, apparaît Slack Valdo, rebelle de cette société en voie d’auto extinction qui, dans ce premier tome, ne dévoile que très peu d’éléments sur ses intentions réelles. Face à lui, deux adversaires de taille se découvrent : le Centre et Beast Schubert, avec, pour chacun, leurs tares bien spécifiques.
Les graphiques de Griffo sont d’une grande netteté, proches de ceux que réalise Eric Bilal. Beaucoup de détails appuyant la décadence du monde décrit sont à relevés rehaussés par une colorisation assez vive. Les personnages sont explicites et caractérisent sans équivoque la folie ambiante.
Ce premier épisode qui interpelle favorablement nous ouvre les portes d’un monde inquiétant pour lequel nous sommes dans l’attente d’un sursaut d’espoir. Vite, le tome 2…
Par Phibes, le 6 décembre 2007
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