BEATIFICA BLUES
Beatifica blues 2
Parti retrouver son ancien collègue quand il travaillait au Centre, Vlack Saldo et sa famille doivent impérativement traverser Dune Town. Malheureusement pour eux, la jeune Lisa qui les accompagne a disparu dans les profondeurs inquiétantes de la cité. Valdo se lance à sa recherche et, dans son errance, rentre en contact, sous l’influence du Prophète, avec Spiagudry et Valjean. Moyennant la promesse d’une énorme rétribution en Beatifica, ils l’orientent dans sa quête pour aboutir dans l’antre de la Bête. Mais cette équipée ardue est rejointe par celle de Beast Schubert et ses sbires qui garde un œil très intéressé sur la réserve de Beatifica de Saldo.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2871290318
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Notre avis sur BEATIFICA BLUES #2 – Beatifica blues 2
Toujours accrochés aux brodequins de Saldo, nous pénétrons dans l’univers clos et sordide d’une cité souterraine appelé Dune Town, passage obligé de notre personnage principal pour poursuivre la mission qu’il s’est fixé dans le premier épisode.
La recherche d’une enfant égarée est le thème principal de cet opus. Dufaux fait évoluer, en scénariste accompli et érudit, tous ces intervenants dans un milieu glauque, en pleine décomposition dans lequel les écrits de Victor Hugo, ici élevé au rang de prophète, ont été sacralisés jusqu’à déteindre sur les noms des personnages et des lieux. L’anachronisme qui en découle crée une atmosphère déroutante et totalement dépaysante par son anti-conformisme.
Dans un prologue imagé, les origines de l’état désastreux du Monde de Saldo nous sont dévoilées. Pareillement, la nécessaire utilisation de la beatifica engendrant des travers incontrôlables et la dissidence de Saldo sont explicitées.
Les graphiques de Griffo possèdent ce petit quelque chose qui ne peut vous laisser indifférent. Le trait utilisé est fin, très légèrement imprécis dans les proportions et d’une expressivité diabolique. On se délecte de cette pléthore de personnages atypiques, sortis de la naphtaline pour certains, d’un concours à l’extravagance pour d’autres. La recherche du détail sur le gâtisme est excellente et exprime avec force l’état végétatif de certaines gens du Consortium.
L’effet "beatifica" se fait ressentir si bien qu’il sera nécessaire de ne pas trop attendre pour s’inoculer une nouvelle dose…
Par Phibes, le 7 décembre 2007
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BEATIFICA BLUES
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