BEAUTÉ FATALE
Gommage & Intérêts
Gommages & intérêts où la vie quotidienne d’un centre de beauté. Dans le cadre de ce salon, les auteurs, Janssens et Ers, nous présentent toute une galerie de personnages, depuis le médecin, chirurgien plasticien, sans scrupule, jusqu’à la petite stagiaire gaffeuse en passant par une galerie de clients tous plus improbables les uns que les autres.
Par olivier, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782749304823
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Notre avis sur BEAUTÉ FATALE #1 – Gommage & Intérêts
Un album très léger aux gags très lourds ce qui est ma foi paradoxal mais qui s’explique par l’indigence des sketchs. Tous les gags reposent sur un comique de situation, quiproquos, malentendus, mais il leur manque un zeste de vraisemblance, ce petit quelque chose qui fait que malgré tout le lecteur reste accroché à la réalité.
Les auteurs auraient pu certainement partir d’anecdotes réelles, et je suis sûr que les esthéticiennes n’en manquent pas, sans pour autant sombrer dans l’absurde clownesque du nez refait qui tombe quand on se mouche.
Mais dans ce salon, les clientes sont toutes plus stupides les unes que les autres, les employées relèvent de l’asile et les patrons de la correctionnelle. Bref rien de vraisemblable ou de crédible dans ces gags en une page à la chute capilotractée digne d’une cour de récréation de grands de maternelle.
Le dessin malheureusement est à la hauteur des gags, sans finesse, ce qui après tout, soyons positif, donne un aspect homogène à l’ensemble de l’album.
J’ai voulu croire un moment qu’il s’agissait d’une vengeance pamphlétaire des auteurs envers une certaine gente féminine ultra minoritaire qui a dû énormément les faire souffrir mais non, la période de rédaction des feuilles d’impôts est peut-être une explication plus légitime à cet album qui, je l’espère, n’est qu’alimentaire pour les auteurs des Démons d’Aléxia ou de Karma.
En espérant que les neurones des lecteurs s’en sortiront sans gommages (désolé, j’ai honte) et qu’ils garderont malgré tout un intérêt pour la bande dessinée.
Par Olivier, le 28 mai 2009
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