BECK
Tome 1

One, two, three o’clock, four o’clock, rock
Five, six, seven o’clock, eight o’clock, rock,
Nine, ten, eleven o’clock, twelve o’clock, rock… et c’est parti comme le dit Bill Halley dans cette chanson mythique « Rock around the clock », Sakuishi emmène les lecteurs dans un tourbillon non stop de rock tous horizons.
Le rock japonais est un peu méconnu pourtant il a une place très importante dans le monde musical. « Beck » raconte le départ d’un destin et la trame de fond sera la musique et encore la musique.
Tout est à construire pour le jeune héros ce qui laisse beaucoup de perspectives aux personnages de ce manga. Le premier tome de la série est un peu lent mais il présente les personnages et il met en place la scène sur laquelle les jeunes artistes vont se produire et tenter d’être sélectionnés. Les musiciens vont donc avoir à se battre, à être les meilleurs, ils vont se construire, trouver leur style, vivre des échecs et des victoires. Avec « Nana » de Aï Yazawa, voilà Beck qui aborde le thème de la musique au Japon. Cette fois, les références sont très américanisées, voire anglicisées et l’éditeur lui même nous offre une courte post face en écoutant Les « Beatles ».
Tout un symbole ! « Les 4 jeunes dans le vent » qui ont révolutionné le monde musical des années 60/70 avec les « Rolling Stones » et voilà le manga qui va introduire le rock Japonais dans les bacs des distributeurs en export.
Le dessin est joli, agréable et la narration est facile à suivre. Peu d’efforts à faire donc pour plonger au cœur de cette histoire qui devrait conquérir sans mal le public européen
Et puis en dehors du fait que le sujet est intéressant, il faut ajouter que l’auteur a eu l’humour de dessiner ce chien ! On avait Blackjack, l’homme rapiécé de Tezuka, maintenant, on a « Beck » le chien rapiécé ! 😉 . C’est assez amusant et il faut avouer qu’il est assez craquant.
Album destiné à tous ceux qui aiment le milieu musical notamment, mais aussi à tous les autres et à ceux qui comme moi craquent pour les chiens un peu cabots.. (parce que Beck est vraiment cabot ! dans son sens affectueux naturellement. )

Par MARIE, le 10 août 2004