BEN HUR
Quintus Arrius
Le Grand Amiral de la flotte impériale romaine Quintus Arrius partait livrer bataille navale à bord de l’Astréa, un navire de combat équipé comme aucun autre bâtiment ne l’est à l’époque : catapultes et scorpions pivotants, tours blindées de métal… A fond de cale, parmi les dizaines de malheureux qui rament pour que ce monstre des mers fende les flots, Juda Ben Hur subit les cadences infernales rythmées par les coups de fouets. Plusieurs années déjà qu’il a quitté sa terre et les fastes que lui aurait valu son rang. Une prouesse rare, les galériens mourrant généralement après quelques mois de cet esclavage…
La détermination et l’espoir qu’a lus Quintus Arrius dans les yeux du jeune Juif l’ont intrigué au point qu’il a demandé à ce que le rameur lui soit présenté. Ben Hur se présentera à lui, et le Romain reconnaîtra le fils d’un commerçant avec qui il faisait affaire, fut un temps.
Mais Ben Hur regagnera son banc, aux côtés de ses camarades d’infortune, enchaînés. Alors, la bataille s’engagera contre l’ennemi macédonien ; une bataille qui changera le destin du jeune homme comme celui du Grand Amiral Arrius…
Par sylvestre, le 3 septembre 2009
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756013749
Notre avis sur BEN HUR #2 – Quintus Arrius
Voilà une suite qui ne déçoit pas ! Imposant toujours un rythme qui ne laisse ni la place à de quelconques longueurs dans son récit, ni de répit à ses héros, Jean-Yves Mitton fait avancer son histoire en allant à l’essentiel. On remarque en effet que différentes périodes qui auraient pu étirer la série ne sont pas mises en images, par exemple les débuts de Ben Hur galérien ou la période entre la fin de la bataille navale et le retour d’Arrius à Rome…
La série Ben Hur étant prévue sur quatre tomes, il est clair que l’auteur n’a pas de temps à faire perdre à ses personnages. Chaque album a donc jusque là abordé une période clé de la vie de Juda Ben Hur : le tome 1 racontait son exil, et ce tome 2 raconte son retour à la liberté avant que nous soit contée sa vengeance…
Je l’ai déjà écrit dans d’autres chroniques sur le travail de Mitton, alors je me répète, mais ça reste tellement vrai : Jean-Yves Mitton livre des planches très fournies, pleines de détails, mais auxquelles la colorisation de Jocelyne Charrance sait garantir une lisibilité extraordinaire. C’est toujours du gros travail. L’auteur ne rechigne pas à dessiner des foules ou des groupes de personnes en apportant le même soin à la réalisation de chaque sujet. Et si les petites disproportions anatomiques qu’on a déjà reprochées à l’artiste sur d’autres œuvres (des têtes parfois un peu trop grosses rendant les gens trop trapus ou des bras parfois un peu trop courts, par exemple) rempilent ici, comme une signature, finalement (!), elles n’altèrent cependant en rien la qualité de la bande dessinée dans l’absolu.
Les albums de Jean-Yves Mitton, tout comme ceux de Jacques Martin ou de Gilles Chaillet, offrent une plongée dans l’Histoire aux côtés de personnages pleins de charisme. C’est toujours un plaisir de remonter le passé avec eux… Chaque album de Mitton qui sort devient pour ceux qui ont déjà lu d’autres de ses titres des albums à se procurer sans faute.
A lire, et à relire en attendant le tome 3 pour le retour en Judée de notre héros déterminé, chanceux (aussi), et mu par une soif de vengeance qui devrait promettre un nouvel opus plein d’action et d’intérêt !
Par Sylvestre, le 3 septembre 2009
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