BENTO
Hiver 2018
Numéro 2, déjà, de Bento, avec du 100% bande dessinée, et au sommaire, dans l’ordre: la suite de "Fighteuse" de Matthias Lehmann, le "Cahier d’Estive" de Maxim Cain, la suite des péripéties de l’apprenti cuistot de Jérôme Bihan, "Michel" de Pierre Maurel, "Beverly New Jersey" de Noah Van Sciver, L’histoire d’un grand père qui retrouve la flamme de la révolte anarchiste, par Max De Radigues et "Capitaine Confiance" de Benjamin Adam !
Par fredgri, le 28 janvier 2018
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9791095427056
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Notre avis sur BENTO #2 – Hiver 2018
En effet, quelques mois à peine après le premier numéro, voilà l’équipe de Pierre Maurel qui débarque avec ce second opus plein de planches savoureuses, du 100% BD, avec juste glissés dans un coin l’ours et le code barre. Pas de blabla inutile, pas de place perdue, même le noms des auteurs est en tout petit, parfois même réduit à des initiales !
On est bel et bien dans un fanzine complètement tourné vers la création et rien que la création ! Imprimé en 500 exemplaires, noir et blanc (exceptées la couv et l’excellente quatrième de couv !) et pour seulement 7,5€ commandable à cette adresse: http://radioaspaper.com/livres/bento2/
Globalement, c’est encore une fois une excellente lecture, très variée, avec des personnalités bien marquées. Je n’accroche bien sur pas également à tout, étant plus séduit par les planches de Matthias Lehmann, de Pierre Maurel, de Noah Van Sciver, de Max de Radigues ou encore de Benjamin Adam. Mais je dois bien dire qu’on se laisse porter par l’ensemble, par ces morceaux de vie quotidienne, entre autobiographies assumées, fictions attachantes ou réflexions sur le monde, la société. (je recommande plus particulièrement la quatrième de couverture, en couleur, avec un portrait de super-héros décalé et passionnant !)
C’est intéressant de retrouver les personnages qui commencent déjà à s’installer, qu’il s’agisse de la SDF Panya qui a peur pour son petit squatte, de Michel le journaliste qui peine à trouver de quoi financer ses reportages et qui ne supporte plus ces multiples références aux campagnes de crowfunding qui pullulent partout, ou bien ce portrait d’un grand père qui découvre la violence terroriste… On les suit, on pense même els connaître un peu plus à chaque fois…
Loin des grands récits épiques, des sagas sensationnalistes, Bento et tous ces artistes optent pour une bande dessinée qui s’arrête sur les gens et ces vies quotidiennes, parfois assez banales, mais qui restent authentiques…
Une très très bonne lecture…
Surveillons le prochain numéro !
Par FredGri, le 28 janvier 2018