Berlin 61

Alors qu’elle revient à Bruxelles, après quelques jours de vacances sur la Côte d’Azur, avec son compagnon, Kathleen croise une jeune femme dans le train, au regard désespéré. Éprouvant le besoin urgent d’aider l’inconnue, l’hôtesse de l’air découvre que cette dernière à mystérieusement disparu de sa cabine, ne laissant qu’un violon derrière elle. Kathleen retrouve la trace de la mystérieuse « Annelore » qui se trouve dorénavant à Berlin Est… Elle fait jouer ses contacts pour l’aider à se rendre sur place…

Par fredgri, le 6 novembre 2023

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Notre avis sur Berlin 61

Cet album signe donc le retour de Kathleen dans un thriller captivant, dont l’action se déroule néanmoins 6 ans avant le précédent volume (Innovation 67, par les mêmes auteurs).

Patrick Weber et Baudouin Deville plongent donc la belle hôtesse en pleine intrigue mêlant espionnage, ressortissants étrangers, ambiance thriller.
Le scénario est vraiment prenant, même si finalement l’héroïne est une nouvelle fois particulièrement chanceuse et que tout semble bien se passer pour elle, avec tous les contacts qui se plient en quatre pour lui permettre de s’en sortir. Je pense qu’elle aurait été une vraie espionne ça aurait été moins facile pour elle.
Néanmoins, l’idée est moins de la mettre en vraie difficulté que de parler d’une époque et des conditions de vie des populations qui se sont retrouvées piégées par ce mur en plein Berlin. Kathleen n’étant, finalement, que le prétexte pour parler du reste (et d’ailleurs elle s’en rend bien compte elle-même, à la fin de l’album).

Il s’avère que l’idée d’une série d’albums articulée autour d’un même personnage récurent, à divers moments de sa vie, est une superbe idée. On saisit ainsi bien mieux la notion du contexte, de l’époque mise en scène et des détails qui viennent appuyer le récit. D’autant qu’à part pour Bruxelles 47 qui traite de l’enfance de Kathleen, les autres périodes abordées sont assez proches, on ne voit pas trop de changements, même physiques.

Graphiquement, le style de Baudouin Deville, en ligne claire, correspond, une nouvelle fois parfaitement aux ambiances de l’histoire. C’est extrêmement classique, un très beau trait qui remplit parfaitement son rôle. Avec, en plus la palette couleur de Bérengère Marquebreucq qui accompagne très agréablement chaque planche.

Un très beau tome qui donne très envie de retrouver l’intrépide aventurière, dans un nouveau périple.

Par FredGri, le 6 novembre 2023

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