BERNARD PRINCE
Menace sur le fleuve
Le Cormoran est arrivé dans un port quelque part en Amérique du Sud.
Bernard Prince et Barney Jordan ont rendez vous avec un certain Saul Ramirez. Djinn, quant à lui, reste à bord. Prince et Barney vont vite voir que ce rendez-vous semble louche. De plus, on a l’air de les balader un peu. Mais lorsqu’ils arriveront enfin à destination, ils auront la surprise de voir avec qui ils ont en fait rendez vous.
Pendant ce temps, une belle jeune fille monte à bord du Cormoran. Elle voudrait utiliser le bateau pour aller à Guacapo. Djinn est embêté, mais devant les arguments armés du garde du corps, il n’a pas d’autre choix que d’obéir.
Tout cela fait partie d’un plan pour piéger Prince et ses amis !
Bernard Prince n’a pas le choix, il faut qu’il se lance à la recherche de Djinn.
Par berthold, le 31 août 2010
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782803626922
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2 avis sur BERNARD PRINCE #18 – Menace sur le fleuve
Jusqu’à ce jour, je n’avais encore jamais lu un Bernard Prince. Je sais pas pourquoi, mais je ne me suis pas laissé tenter par la lecture de cette série. Je m’étais dit qu’un jour, je le ferai… Pourtant, j’aime bien les scénarios de Greg et je suis un fan de Hermann. J’avais d’ailleurs beaucoup apprécié leur collaboration sur Comanche.
Et là, je découvre qu’Hermann, accompagné par son fils Yves H. au scénario, reprend le personnage pour une nouvelle aventure. J’ai donc profité de l’occasion pour faire connaissance avec Bernard Prince et l’équipage du Cormoran.
Cette Menace sur le fleuve est un bon récit d’aventure. Le lecteur y trouvera tous les ingrédients qu’il faut pour maintenir l’amateur en haleine. Hermann et Yves H. nous mettent dans l’ambiance d’entrée. Le lecteur est donc embarqué malgré lui dans ce bourbier. Je dis bien bourbier car, vous n’en sortirez pas sans avoir pris une averse sur vos têtes. Là, je dois bien avouer que les scènes sous la pluie sont très réussies. Hermann nous fait vraiment palper l’humidité, le froid que peuvent ressentir les héros de cette aventure. Ses peintures sont d’une rare beauté : le vert est utilisé à bon escient, je trouve. Hermann a amené la jungle chez vous ! C’est incroyable comme sensation !
Pour en revenir au scénario, l’histoire tient bien la route. Les dialogues marchent bien : de toute façon avec la famille Huppen de ce côté là, nous ne sommes que rarement déçus.
Bernard Prince est donc un très bon récit d’aventures. Les amateurs seront heureux de retrouver leurs héros et les nouveaux lecteurs auront envie de se plonger dans la saga de Bernard Prince.
Espérons que ce tome 18 ne soit pas le dernier, et que Bernard Prince reviendra dans de nouvelles aventures assez rapidement.
Par BERTHOLD, le 31 août 2010
Je n’avais plus relu du Bernard Prince depuis des lustres et je dois bien dire que ce léger retour m’a fait plaisir !
Après tout, cette série se distinguait par son rythme, ce sens de l’aventure propre à une certaine bande dessinée assez classique, que l’on retrouva ensuite par exemple au travers de Jeremiah. Néanmoins, retrouver Hermann aux côtés de son fils cette fois est en soi une bonne nouvelle, car on pouvait espérer un scénario plus fouillé !
Au final, on obtient un album vraiment captivant, à base de trafic d’arme, de course poursuite, de vieille vengeance mal digérée, c’est très bien rythmé. Mais le scénario laisse aussi un arrière gout de pas assez. On est dans la même approche que pour Jeremiah, les auteurs ne perdent pas de temps à trop approfondir les caractérisations (après tout Bernard Prince a déjà pas mal de passif derrière lui, inutile d’aller faire dans le redondant, c’est vrai !) qui se contentent de rester dans le stéréotype qui se répète. On a compris, Barney aime s’enfiler du whisky, Djinn aime le chambrer à tout va, il n’y a guère que Bernard Prince lui même qui garde un semblant de mystère !
Donc les ficelles ne sont pas très subtiles, même si la lecture reste avant tout très agréable. On attend néanmoins que les auteurs se reconsacrent un peu à cette série, histoire de rebaliser davantage le terrain.
Un album qui reste très honnête et qui nous offre, en parallèle, une très belle prestation en couleur directe de Hermann, alors en pleine forme. Décidément l’artiste est loin d’avoir dit son dernier mot !
Par FredGri, le 15 septembre 2014