BIBI FRICOTIN
Pilote d'essais
Bibi Fricotin et son ami inséparable Razibus Zouzou sont en vacances à Rocville-sur-Mer. Profitant pleinement des joies de la pêche aux crabes, ils surprennent deux espions étrangers en train de comploter. En effet, les deux agents ont l’intention de détourner un avion américain qui doit atterrir secrètement sur une plage à proximité. N’écoutant que leur courage, Bibi et Razibus se décident à se porter au secours du pilote Jack Kelly. Mais leur bonne volonté va être soumise à rude épreuve car les espions sont des plus retors et bien organisés.
Par phibes, le 10 avril 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_201004701
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Notre avis sur BIBI FRICOTIN #32 – Pilote d’essais
Alors qu’il a pris la suite de Louis Forton (1924 à 1935) et de Gaston Gallaud (1936 à 1941) depuis déjà une bonne vingtaine de numéros (depuis 1947), René Lortac, qui a également participé à plusieurs épisodes des Pieds Nickelés aux côtés de Pellos, continue à s’amuser à adapter le petit personnage qu’est Bibi Fricotin à toute sorte de situation. Lui ayant attribué un compagnon de route fidèle (Razibus, qu’il a connu en Afrique précédemment), le jeune garçon n’en finit pas de vivre des aventures on ne peut plus rocambolesques telles la présente qui le pousse à protéger un prototype d’avion à réaction américain contre des agents étrangers plutôt teigneux.
Le ton est léger pour ne pas dire aérien. Bibi, protagoniste certes à l’âge indéterminé mais jeune, joue dans la cour des grands et fricote, sans scrupule aucun et à n’en plus finir, plus dangereux que lui. Les facéties de ce petit être (qui anticipe les mauvaises actions de ses adversaires, les bévues de ses pairs…) sont un peu disproportionnées mais voulues pour œuvrer dans un vaudeville attachant et sans prétention si ce n’est de divertir.
Le dessin de Pierre Lacroix est en totale adéquation avec la tonalité scénaristique. Restant dans une sobriété suffisamment explicite, il nous amuse sympathiquement, par le biais d’un trait presque naïf accompagné d’une colorisation assez sommaire et dénotant une frénésie juvénile.
Un épisode généreux qui a bien sûr (vu son âge) vieilli mais qui prouve évidemment que Bibi Fricotin sait voler de ses propres ailes. Humour gentillet garanti !
Par Phibes, le 10 avril 2010