BIBI FRICOTIN
Aux jeux olympiques
Aide-soigneur de la délégation française, Bibi Fricotin se doit de participer aux futurs jeux olympiques et influe sur le recrutement d’un sportif plus enclin à sonner les cloches qu’à faire le pentathlon. Dès le début de la compétition, celui-ci s’aperçoit que tout n’est pas si régulier qu’il pourrait le penser. Aussi, dans chaque discipline, il va dénoncer les dérapages en les contrôlant à sa manière pas forcément orthodoxe.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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ISBN :
_200804700
Notre avis sur BIBI FRICOTIN #68 – Aux jeux olympiques
Les jeux olympiques vus par Montaubert, père par excellence de la pétulante triplette des "Pieds Nickelés", sont le terrain idéal pour des magouilles en tout genre. Attention, il va de soit que cette dénonciation un peu légère est surtout l’occasion pour son auteur de créer des scènes sportives délirantes dont le but avoué est de faire rire. Cette compétition dite sérieuse est donc égratignée dans des proportions "gentilles" et sans conséquence sur son intégrité.
Bibi fricotin, qui se trouve esseulé (son copain Razibus n’étant pas de la partie), est bombardé aide-soigneur de l’équipe française. Toutefois, nous ne le verrons jamais dans cet épisode en train de soigner des bobos. Au contraire, ce dernier intervient en tant que redresseur de tort inspiré pour favoriser une certaine justice.
Les gags sont nombreux et s’égrènent au fil des différentes compétitions. Pas question de chercher midi à quatorze heures, le naturel prime. Loin d’être sophistiquée, l’ironie qui se dégage est plaisante. Bien sûr, l’ensemble a vieilli mais reste toutefois d’un abord qu’on ne peut dénigrer.
Pareillement, les dessins de Pierre Lacroix sont d’une simplicité déconcertante. Selon un trait direct et épuré, ses graphiques se reconnaissent très facilement grâce à leur bonhomie juvénile. Si les décors sont peu fournis et offrent très peu de relief, les actions de premier plan sont largement explicites. La colorisation primaire que l’on découvre chaque deux planches, ne vient pas forcément au secours de l’encrage et témoigne d’un travail à l’ancienne peu convaincant.
Cette série initiée par Louis Forton en 1928 est à lire et à relire pour son authenticité permanente dont ce 68ème tome n’échappe pas à la règle.
Par Phibes, le 1 mai 2008