BIBI FRICOTIN
Et la pipe royale
Célestin serait-il devenu un voleur ? Son comportement intrigue fortement Bibi Fricotin qui va le suivre et finir par comprendre… L’explication, c’est que le père de Célestin est décédé tout récemment et qu’il lui a fait savoir que la pipe qu’il lui avait donnée des années auparavant était l’attribut qu’il devait obligatoirement posséder s’il voulait monter sur le trône d’une petite principauté africaine où il a ses origines.
On comprend donc mieux pourquoi Célestin, qui n’avait qu’un mois pour se présenter sur le trône de Zouboulou III, menait une quête désespérée de la fameuse pipe et était prêt à tout essayer pour remettre la main dessus, y compris se comporter comme un voleur ou tenter sa chance auprès d’une voyante extralucide…
Par sylvestre, le 6 janvier 2010
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
_201001804
Notre avis sur BIBI FRICOTIN #70 – Et la pipe royale
Le regard moqueur que n’hésitaient pas à poser sur les ressortissants africains les dessinateurs français ou belges ayant à l’époque l’esprit fertilisé par la colonisation du continent noir par leur pays n’épargne pas le pauvre Célestin passant tour à tour dans cette histoire pour un voleur et pour un crétin ! On constate heureusement (euh… heureusement ? Vraiment ?) que Bibi Fricotin en prend aussi pour son grade, suivant aveuglément et à de nombreuses reprises les conseils délirants d’une voyante extralucide extra… incompétente et intéressée !!!
Mais c’est l’humour qu’on trouve dans cette bande dessinée forgeant la qualité de ses rebondissements dans des séquences complètement différentes les unes des autres et qui se suivent à une allure folle.
On aime bien le côté farce, personnifié par cette voyante qui se sert en fait des gogos que sont Bibi et Célestin pour assurer à sa propre fille un avenir à l’abri du besoin. Mais dans l’ensemble, on adhère plus ou moins à l’humour de ces très nombreuses situations qui s’enchaînent, plus loufoques les unes que les autres. Le nombre de gags est élevé, leur niveau peut-être pas autant qu’on aurait pu le souhaiter.
M’enfin, hein… C’est pour la jeunesse d’une autre époque que cette bande dessinée avait été réalisée. Et on peut comprendre que des lecteurs aient pu s’amuser de ces péripéties s’inscrivant dans la lignée de la pelletée des titres alors déjà parus qui composaient la longue série des aventures du sympathique Bibi !
Pas le meilleur, mais rhâââ, allez… A lire quand même. Pour la culture !
Par Sylvestre, le 6 janvier 2010
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