BIBI FRICOTIN
Inspecteur de police
Bibi Fricotin et Razibus ont atteint la bourgade de Calebombe-sur-Picrate afin d’y glaner quelques renseignements à la mairie. Alors qu’ils passent devant une maison de maître isolée, ils sont témoins d’une altercation entre trois hommes et deux femmes. N’écoutant que leur courage, les deux jeunes gens se jettent dans la bagarre pour sauver la gente féminine et lui permettre de se sauver. Mal leur en prend car les femmes en question sont des bandits déguisés que la police, elle aussi masquée, cherche à arrêter depuis bien longtemps. Considérant leur bévue, Bibi Fricotin et Razibus proposent alors leurs services et deviennent de fait inspecteurs de police intérimaires.
Par phibes, le 7 avril 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
_201004700
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Notre avis sur BIBI FRICOTIN #76 – Inspecteur de police
Véritables hyperactifs, Bibi Fricotin et Razibus n’en finissent pas d’aligner, au bon vouloir de leur créateur, aventures et métiers en tout genre. En cet épisode, c’est la rencontre fortuite avec les forces de l’ordre qui les amènent à se transformer en investigateurs éclairés.
Dans un style qui lui est propre, Montaubert narre les aventures de ses petits personnages avec une réelle énergie que l’on retrouve par ailleurs dans la saga des Pieds Nickelés. Bien que celles-ci revêtent un caractère quelque peu désuet, elles demeurent toujours plaisantes à lire. Elles sont l’occasion de donner un maximum d’intrépidité et de débrouillardise à Bibi et Razibus qui, sans ambiguïté ici, supplantent la maréchaussée locale en leur permettant de saisir une bande mafieuse.
L’histoire est simple, pleine de vitalité, ironique, transformant les aînés en des individus sans trop de "jugeotte". Du commissaire de Calebombe sur Picrate au détrousseur de châteaux en passant par l’aristocrate du coin, tous sans exception en prennent pour leur grade, dans une dérision contagieuse qui se veut sans grande méchanceté. D’ailleurs conformément à beaucoup de ses albums, le final est l’occasion de laisser poindre une petite morale qui recadre toujours sympathiquement les péripéties.
Le style de Pierre Lacroix conserve sa légèreté d’antan. Son trait est épuré, presque naïf et dégage une générosité puérile bien appréciable. En peu de lignes, l’essentiel de son message pictural est dévoilé et suffit à nous entraîner dans une équipée active, emplie de bons sentiments.
Un épisode plein de vie et de hardiesse qui donne une fois de plus l’occasion à Bibi Fricotin et à Razibus de se distinguer "policièrement" parlant.
Par Phibes, le 7 avril 2010
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