BIBLE (LA)
L'Ancien Testament – L'Exode 2è partie
Toujours mené par Moïse, le peuple hébreu est enfin libéré de la vindicte de Pharaon et a pénétré le désert du Sinaï en direction de la Terre Promise. Il ne tarde pas à faire halte au pied de la montagne où leur guide va pouvoir entendre les paroles sacrées de l’Eternel. C’est à l’issue de plusieurs ascensions et de nombreux jours d’absence que Moïse finit par recueillir les lois divines. Elles sont consignées sur deux tablettes en pierre qu’il rapporte bientôt aux fils d’Israël. Malheureusement, las d’attendre le porte-parole de l’Eternel, ces derniers se sont créés un dieu en or à l’effigie d’un veau. Son peuple ayant trahi les préceptes divins, Moïse, en redescendant de la montagne, brise les tables et punit sévèrement les siens. Toutefois, après avoir obtenu le pardon de l’Eternel, le guide du peuple hébreu crée deux nouvelles tables qui recueillent du doigt de Dieu les Dix Commandements.
Par phibes, le 27 novembre 2012
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782756026770
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Notre avis sur BIBLE (LA) #4 – L’Ancien Testament – L’Exode 2è partie
Avec ce quatrième opus de la saga dédiée à l’adaptation de l’Ancien Testament en bandes dessinées, Jean-Christophe Camus et Michel Dufranne reviennent pour délivrer la suite de l’émancipation du peuple Hébreu et de sa migration jusqu’à la Terre Promise, en faisant une halte au droit du Mont Sinaï.
Cet épisode s’attache à clôturer le cycle biblique lié au Livre de l’Exode. Il relate la partie durant laquelle les hébreux, sous l’égide de leur prophète Moïse, ont atteint le pied de l’immense montagne sacrée, reçu le fameux Décalogue divin et mis en œuvre la Tente d’Assignation. Assurément, Jean-Christophe Camus et Michel Dufranne restent maître de cette interprétation en collant au plus près du récit biblique. Utilisant textuellement une très grande partie du récit d’origine, ils démontrent leur faculté à suivre chronologiquement les chapitres (qu’ils n’hésitent pas d’ailleurs à citer à chaque moment décisif) et à faire des raccords grâce à un découpage averti. Aussi, l’évocation se veut, par ce biais, grandiose et n’empêche pas, de par sa teneur spirituelle et onirique, de faire le rapprochement avec le film illustre de Cecil B. DeMille, Les Dix Commandements.
Il va de soi que la force de ce récit passe inévitablement par le travail superbe de Damir Zitko qui signe, encore une fois, un dessin particulièrement éloquent. De la simple vignette à la double planche, ce dessinateur semble habité par cette adaptation qu’il illustre avec une ferveur non dissimulée. La majesté des lieux qu’il réalise couplée à l’expressivité, la rondeur et le réalisme de ses personnages en imposent indubitablement par le fait que ces dessins, colorisés somptueusement, semblent sortis tout droit de peintures d’antan.
Une fin d’adaptation d’un passage de l’Ancien Testament, des plus réussies, qui a le privilège, de par sa haute teneur illustrée, d’être appréhendée d’une façon plus "suggestive".
Par Phibes, le 27 novembre 2012