BIDOCHON (LES)
Vent du soir
Pour leur anniversaire de mariage, Raymonde a acheté un petit quelque-chose à Robert. Vite ! Juste le temps de le cacher, et elle peut lui ouvrir la porte alors qu’il rentre de l’extérieur. Cette soirée qui devrait s’annoncer joyeuse ne commence finalement pas si bien que ça. Quand, en plus, Robert ouvre au livreur qui apporte le synthétiseur qu’il a acheté après s’être laissé embobiner, rien ne va plus. De questions en remarques, la conversation s’envenime, le ton monte. Les cœurs ne sont plus trop à la fête et l’idée de s’offrir leurs cadeaux (car Robert y a pensé aussi, oui) dans cette ambiance n’est pas très gaie. Mais les Bidochon sont un couple fort, qui dure, et ce n’est pas quelques chamailleries qui le destabiliseront.
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
Notre avis sur BIDOCHON (LES) #8 – Vent du soir
Tendre regard sur les nouvelles aventu… euh disputes du couple Bidochon, cet album n’a pas comme d’autres un sujet bien défini qui est décliné en plusieurs historiettes. Non. Là, on a affaire à une seule histoire longue qui, de bout en bout, nous fera aller d’une situation à l’autre.
On ne lit pas Binet pour l’esthétique de son dessin, mais on sait que s’inviter chez Raymonde et Robert, c’est l’assurance de passer un bon moment de rigolade en qualité de témoin privilégié de leur intimité.
Une fois de plus, on est royalement servi. On se bidonne, on en redemande. On se rend alors compte, une fois de plus, qu’on rit sur des situations qui sont finalement beaucoup plus graves qu’elles n’en ont l’air. Disputes au sein du couple, difficultés de maintenir allumée la flamme de l’amour, etc… En fait, ne mesure-t-on pas l’amour au nombre des épreuves passées avec succès par un couple ? Au nombre des années passées ensemble sans se séparer ? Vu l’ambiance chez les Bidochon, on en conclut qu’ils forment un couple très fort. Parions donc (et souhaitons-leur, surtout !) qu’ils fêteront bientôt leurs noces de… euh, c’est les noces de quoi, au bout de 200 ans de mariage ?
Un "Bidochon" en plus dans votre bédéthèque, c’est une source de rire chez vous. Intarissable.
Par Sylvestre, le 21 janvier 2006
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