BIG FOOT
Magic Child
1905 : l’Amérique se civilise, mais il reste encore une place pour l’Ouest Sauvage. Ned, le blanc, et Zeb, le noir, sont amis et sont tous deux tueurs professionnels.
Ils ont chacun leur caractère : Zeb aime compter. Il compte tout : les balles tirées, le temps qu’il met pour arriver à l’orgasme, les poutres du saloon. Mais c’est aussi un sacré tireur.
Ned, lui, a des problèmes. Il ne veut plus tuer et a des problèmes sexuels. Il se trouve, en plus de ça, un père .
Leur destin va changer le jour où, dans un bordel, ils font connaissance avec une indienne (si, c’en est bien une) nommée Magic Child. Elle les engage pour retrouver sa sœur, Miss Hawkline, qui a disparu.
Cette aventure va aussi les mettre sur la piste d’un monstre, d’une légende du folklore local : le « Saswatch ».
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2754800816
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Notre avis sur BIG FOOT #1 – Magic Child
Après Gus de Christophe Blain, c’est au tour de l’auteur du Roi Cassé (Casterman), Nicolas Dumontheuil, de sortir un western qui ne ressemble pas à du western classique. On est bien loin de Blueberry ou de Durango.
Dumontheuil adapte librement un roman de Richard Brautigan : Le Monstre des Hawkline.
Son récit va suivre le parcours de deux cow-boys, tueurs professionnels dans une drôle d’aventure où l’humour est omniprésent. Un des tueurs a des problèmes existentiels et cela nous vaut quelques scènes cocasses.
Concernant le dessin de Dumontheuil, son style change. Il est loin de celui de son œuvre Qui a tué l’idiot , et assez différent de celui du Roi Cassé.
Il y a ces têtes, ces tronches si particulières de ses personnages. Certains sont si bien caricaturés comme ce John Wayne, qui prête ses traits au shériff Jim Karscher !
Dans cette œuvre, certaines scènes valent vraiment le détour. Certaines vont vous faire mourir de rire, d’autres sont un peu plus graves et sont plus proches de l’humour noir.
Cette première balade est un réel plaisir. Le lecteur ne s’y ennuie pas.
On y retrouve bien sûr les bases du western : fusillades, chevauchées, indiens, prostituées, etc…
Comme le Gus de Blain, je vous conseille fortement ce Big Foot de Dumontheuil.
Le voyage en vaut la peine.
La seconde ballade est prévue pour octobre 2007.
Par BERTHOLD, le 5 février 2007
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