BIG FOOT
Intégrale
1905 : l’Amérique se civilise, mais il reste encore une place pour l’Ouest Sauvage. Ned, le blanc, et Zeb, le noir, sont amis et sont tous deux tueurs professionnels. Ils ont chacun leur caractère : Zeb aime compter, il compte tout : les balles tirées, le temps qu’il met pour arriver à l’orgasme, les poutres du saloon. Mais c’est aussi un sacré tireur. Ned, lui, a des problèmes. Il ne veut plus tuer et a des problèmes sexuels. Il se trouve, en plus de ça, un père .
Leur destin change le jour où, dans un bordel, ils font connaissance avec une indienne nommée Magic Child. Elle les engage pour retrouver sa sœur, Miss Hawkline, qui a disparu.
Cette aventure les met aussi sur la piste d’un monstre local : le « Saswatch ».
Par berthold, le 5 décembre 2017
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782754823258
Notre avis sur BIG FOOT #Int. – Intégrale
Cette intégrale reprend les trois volumes "Magic child, "Holly Dolly" et "Créatures".
C’est en 2007 que l’auteur du Roi Cassé propose son adaptation du roman de Richard Brautigan : Le Monstre des Hawkline. Il en fait un western, mais pas comme on a eu l’habitude d’en lire, d’un autre genre.
L’histoire nous entraîne sur les traces de deux cow-boys, tueurs professionnels dans une drôle d’aventure où l’humour est omniprésent. Un des tueurs a des problèmes existentiels et cela va nous vaut quelques scènes bien cocasses.
Dumontheuil est un excellent conteur, il nous surprend ici par sa narration, par la maitrise du sujet, par la façon dont il arrive à nous amuser. Ce Big foot est une belle aventure, où l’on croise un beau florilège de personnages.
Concernant le dessin de Dumontheuil, son style change. Il est loin de celui de Qui a tué l’idiot, et assez différent du Roi Cassé. Il y a ces têtes, ces tronches si particulières de ses personnages. Certains sont si bien caricaturés comme ce John Wayne, qui prête ses traits au shériff Jim Karscher !
Dans cet album, plusieurs scènes valent vraiment le détour. Certaines vont vous faire mourir de rire, d’autres sont un peu plus graves et plus proches de l’humour noir. Cette balade est un réel plaisir. On ne s’y ennuie pas un instant, on prend un réel plaisir à suivre nos deux cow boys.
On retrouve, bien sûr, les bases du western : des fusillades, des chevauchées, des indiens, des prostituées, des saloons, etc…
S’il y a dix ans, vous avez raté ce petit chef d’oeuvre, je ne saurai assez vous recommander de vous procurer cette intégrale.
Une belle idée de cadeau pour cette fin d’année.
Le voyage en vaut la peine.
Par BERTHOLD, le 5 décembre 2017
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