BIGGLES
Feu sur la provence 1

Dans les années 60, à la suite d’une intervention aérienne sur un feu de forêt dans les calanques du Sud de la France, Pierre Lemaître, pilote émerite du feu à Marignane se tue dans un accident de la route. C’est à l’issue de la cérémonie funèbre à laquelle Biggles a participé pour venir saluer une dernière fois son ancien ami, que sa veuve lui signale qu’elle a l’intime conviction que son mari a été assassiné. De fait, elle demande au pilote anglais de faire la lumière sur l’affaire dans laquelle Pierre s’était engagé, liée à des évènements datant de la fin de la seconde guerre. A ce titre, l’ancien pilote de la RAF ne tarde pas être également sollicité par le responsable de la base de Marignane et les services secrets anglais.
 

Par phibes, le 19 octobre 2009

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Notre avis sur BIGGLES #12 – Feu sur la provence 1

L’ancien aviateur de la RAF reprend du service en s’expatriant dans le sud de la France pour épauler l’équipe aérienne du feu de Marignane suite au décès de l’un de ses pilotes.

L’épopée dont il est question qui se présente sous la forme d’un diptyque transforme notre sympathique héros en un limier de première catégorie. Ce dernier, venant saluer la mémoire d’un de ses anciens camarades de guerre, est pris dans la tourmente d’une tragique affaire initiée par l’assassinat du dénommé Pierre Lemaître. C’est à cet égard qu’il se voit confié officieusement une enquête qui trouve ses racines en plein conflit mondial (durant la seconde guerre mondiale) et dont les ramifications touchent le cœur de la provence.

Cette aventure tient toutes ses promesses et se révèle bien énergique quant aux évènements qui s’accumulent autour de l’assassinat de Pierre Lemaître. Michel Oleffe organise parfaitement son récit multipiste dans une fluidité exemplaire et met à plat les différentes directions vers lesquelles Biggles va devoir œuvrer, entre raids aériens, trafic d’œuvres d’art, feux suspects, entreprises de TP énigmatique et pègre marseillaise. Dans cet univers assez tendu au suspense bien entretenu, le scénariste dévoile parcimonieusement les liens qui subsistent entre les deux époques et également entre les intervenants sur un fonds de traîtrise et de meurtres.

Michel Oleffe profite adroitement de son aventure policière pour adopter une forme didactique, à la « Jean-michel Charlier » dans Buck Danny, qui permettra de mieux appréhender le dur métier de pilote du feu, dans le cadre de l’utilisation du fameux bombardier d’eau mis au point dans les années 60 par les américains.

Au niveau dessin, Loutte étale tout son talent en exécutant des graphiques d’une précision photographique. Il va de soi que son nom est associé à aviation et que dans ce genre, il se révèle imbattable. Son trait est fin et très précis, les proportions sont superbement bien gardées et circonvolutions aériennes sont d’une beauté extraordinaire.

Une très bonne épopée aérienne dont on attend impatiemment la suite.
 

Par Phibes, le 19 octobre 2009

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