BIGGLES
La 13ème dent du diable

En 1949, un Américain a réussi à s’échapper d’un camp en Malaisie où de nombreux alliés sont toujours prisonniers dans des camps Japonais. Il est porteur d’une information que les Britanniques considéreront de la plus haute importance : un co-détenu, un Britannique nommé Brian Shannon, "l’aurait enfin trouvée".

Ce que Shannon, chimiste militaire, avait trouvé, c’était la formule d’un gaz particulièrement efficace. Un gaz qui aurait fait une arme redoutable et que son découvreur avait baptisé "La treizième dent du diable".

Sous couvert de mener une action humanitaire, Biggles et son équipe vont être envoyés en mission dans la jungle malaise pour retrouver Shannon ou, s’il était mort, prendre en photo les murs de sa cellule où il avait inscrit sa découverte et détruire cette cellule afin que l’invention ne puisse pas être récupérée.

Biggles et son équipe auront fort à faire, entre les mâchoires naturelles de la jungle et les trafiquants en tous genres qui y grouillent…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BIGGLES #8 – La 13ème dent du diable

Loin d’être une aventure (seulement) prétexte à nous en dire beaucoup ou trop sur tels et tels modèles d’avions, "La treizième dent du diable" est une superbe aventure d’action que même les non-amateurs de zincs pourront savourer. D’abord parce que sans être hyper-originale, et malgré quelques grosses ficelles, elle est très plaisante à lire et intéressante. Ensuite parce que le dessin réaliste d’Eric Loutte les scotchera. En effet, ce ne sont pas simplement les avions qui tirent leur épingle du jeu dans les planches, mais bel et bien… tout ! Personnages, paysages, véhicules, tout est précis à souhait et porte ainsi le scénario de la plus belle manière qui soit. Dès la première planche, la finesse du trait saute aux yeux et ce n’est pas qu’un effet "vitrine" : la qualité perdure jusqu’à la dernière vignette.

Sans être, donc, une BD-encyclopédie comme il en existe d’autres sur les avions, les auteurs de l’album n’omettent cependant pas de nous toucher trois mots de plus, après la BD, sur deux modèles d’avions rencontrés pendant la lecture. Preuve supplémentaire de leur solide documentation et de l’intérêt de la série Biggles. Invitation également à découvrir les autres tomes si ce n’était pas déjà fait !

Par Sylvestre, le 21 janvier 2007

Publicité