BLACK HILLS - 1890
La Voie du Guerrier
Armand Lebon, écoeuré par les méthodes colonisatrices employées par les Américains, se jette dans l’éternel combat qu’est celui de défendre les opprimés. Accompagné par Lewis Kayne, il range son habit de Candide et revêt celui de Don Quichotte.
La guerre commence alors pour lui, et dans son sillage, celles des dernières tribus insoumises. Le confit s’étale sur tous les acteurs de l’histoire et les couses-poursuites, les tueries, les divergences internes au peuple Sioux ne font que précipiter le massacre.
De rébellion en désir de vengeance, de besoin de dominer en soif de victoire, le chemin de l’errance commence là où se construisent les frontières
C’est pourtant dans ce monde qui sent la poudre de fusil que s’unissent le Blanc et le Rouge, j’ai nommé Little Thunder et Armand Lebon.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2723430863
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Notre avis sur BLACK HILLS – 1890 #2 – La Voie du Guerrier
Ce deuxième album accélère le mouvement : plus de prise de position, plus de violence. Il n’est à peu près question que de ça, ce qui peut sembler un peu exagéré et pourtant, à bien y regarder, la cause perdue des uns ou des autres est forcément digne d’une bataille. Il faut se battre pour survivre alors certains choisissent une longue et douloureuse plainte, d’autres, au contraire poussent un hurlement, celui qui permet de retrouver la force primitive, instinctive d’exister jusqu’au dernier soupir.
« Black Hills » tome 2 est donc un combat. Certains y ont vu un album sans intérêt, ni captivant, ni trépidant Certes, il reflète la mort sans cesse, partout, avec des lettrages énormes, rouges tel le sang qui éclabousse la neige. Evidemment, cet album est une immense parabole, peut être maladroitement construite, mais le but est clair : dénoncer, encore et encore !
On adhère ou pas, la cause devrait être universelle, en tous cas, elle concerne les auteurs !
C’est vrai que je ne suis pas totalement convaincue par ce tome, il est provocateur. Le dessin, un peu statique, rappelle le guide de la série, c’est à dire le témoignage par l’image. Une photo, un dessin ! on capture un instant…
Peut-être qu’un peu plus de liberté de mouvement, de souplesse dans les formes aurait été bénéfique à cet épisode ; Enfin, le résultat est intéressant, forcément, et je lirai le tome suivant en espérant que le choix des auteurs reviendra vers l’aspect sociologique, philosophique et historique plutôt que vers un étalage de scènes de tueries très difficiles (le scalp à la main….non merci !).
A lire pour les amateurs de témoignages.
Par MARIE, le 11 novembre 2003
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