BLACK SCIENCE
De Charybde en Scylla
(Black Science 1 à 6)
Grant McKay a inventé une machine capable de voyager entre les dimensions, les derniers tests ont été concluants. Mais alors que Grant fait visiter les installations à ses enfants, la machine, appelée "Le pilier", s’actionne projetant toutes les personnes sur place pour une destination inconnue. Quand le scientifique se rend compte du sabotage il découvre que le retour risque d’être un peu plus aléatoire que prévu, surtout qu’entre temps sa femme Sara est tuée…
Par fredgri, le 2 février 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782365775915
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Notre avis sur BLACK SCIENCE #1 – De Charybde en Scylla
Si on aime Fear Agents, les sauts dans les réalités alternatives type "Sliders" et l’écriture de Remender alors autant être clair tout de suite Black Science est un vrai bonheur de lecture ! D’autant que ça commence très fort dès le début. Nous nous retrouvons en plein cœur de l’action, le héros et sa femme sont poursuivis par une horde d’extra terrestres qui veut les tuer, un peu à la façon des scènes d’intro d’Indiana Jones !
Mais très vite le scénariste pose ses pions, explique deux ou trois trucs, histoire de nous permettre de continuer sans forcément nous poser mille et une questions, puis insère quelques flash back bien sentis.
Car, certes Black Science est une série de SF qui tient un rythme incroyable, toutefois les personnages sont très bien campés dès leur première apparition. Qu’il s’agisse de Grant, de ses enfants, de sa collègue Rebecca avec qui il a une liaison, son patron machiavélique et tout les autres, c’est très efficace. On reconnait néanmoins le Remender de Fear Agents qui joue avec son concept, commence déjà à brouiller les cartes en complexifiant sa trame et en s’amusant avec les limites de son idée. C’est intéressant et captivant !
En ne laissant pas au lecteur le temps de véritablement respirer, Remender impose une lecture vive et entraînante qui lui permet de ne pas tout distiller d’un coup. Toutefois, le monsieur a aussi tendance à charger les pavés de textes introspectifs qui alourdissent beaucoup la lecture dès le départ, d’autant que la plupart du temps, ils n’apportent absolument rien, si ce n’est des remises en question, des doutes et autres réflexions pas toujours pertinentes.
Ceci dit le scénario très enlevé fonctionne très bien, avec un petit côté délicieusement old SF que j’aime beaucoup. Le concept permet aussi d’amener les héros dans des tas de situations sans avoir à passer dix plombes à installer le cadre.
Graphiquement, je découvre Matteo Scalera qui me rappelle parfois Sean Murphy par son encrage très vif et les textures de ses noirs. Le tout est mis en couleur par Dean White qui fait un boulot magnifique. Il a peut-être la main lourde dans le premier épisode (même si c’est splendide), mais très vite il se met davantage en retrait par rapport au dessin et l’alchimie est juste parfaite !
Une série qui commence donc sur les chapeaux de roue et qui nous laisse songeur, tant Remender n’épargne personne. De l’excellente SF !
Par FredGri, le 2 février 2015
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