Blackest Night
(Blackest Night 0 à 8)
Partout sur Terre les morts commencent à reprendre vie, comme possédés par un étrange anneau noir, celui de la Blackest Corps. A sa tête, le non moins étrange Black Hand. Alors que les anneaux noirs continuent d’affluer de partout, le "mal" se répand dans tout l’univers, s’attaquant à tous et plus particulièrement aux héros.
Hal Jordan et les autres héros vont alors devoir affronter cette force que rien ne semble pouvoir arrêter. Il va falloir réunir toutes les forces liées aux lumières, car ça n’est qu’en les combinant qu’il sera possible de stopper Nekron, l’ennemi derrière Black Hand et ses Black Lantern…
Par fredgri, le 11 octobre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9781401226930
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Notre avis sur Blackest Night
Régulièrement, DC nous sort un gros event (comprenez par là une mini série avec beaucoup de monde, qui est sensé changer pas mal de choses dans l’univers en question), histoire à la fois de faire vendre et de dynamiser les sorties du moment. Cette année, il s’agit donc du blockbuster "Blackest Night" orchestré comme d’habitude par le monsieur Event de DC: Geoff Johns lui même. Bien sur, tout tourne autour de ses séries Green Lantern et moindrement autour de Flash aussi.
Le grand intérêt de ce genre de projet, et ce malgré le fait que les premiers éléments ont été semé il y a longtemps, c’est que c’est tout de même assez accessible, même par des néophytes (d’ailleurs beaucoup avouent ne rien avoir lu avant et aborder tout de suite BN sans se poser de questions). En contre partie, il faut tout de même associer cette lecture par les deux volumes Blackest Night Green lantern et Blackest Night Green Lantern Corps.
On est aussi en plein dans cette mouvance beaucoup plus sombre qui règne dans les comics. Ici, dès les premières planches on parle de héros mort, on les pleure et on voit ressurgir des vieux héros disparus plus ou moins récemment. C’est parfois assez glauque, sans concession et très démonstratif. Oui, ça nage aussi sur la vague zombie qui est la tendance du moment. Néanmoins, hormis tout ça, Blackest Night est une mini série particulièrement enthousiasmante. Non seulement c’est très bien écrit, de plus c’est d’une cohérence implacable, Johns a vraiment préparé le terrain depuis des lustres et tout les pions s’encastrent admirablement. Ça peut, parfois aller un peu dans tout les sens, de plus Johns étire un chouilla son intrigue, mais dès les premières pages on est pris dans le mouvement. C’est passionnant.
Alors, oui, on n’est plus non plus devant un comics pour gamin, en fin de compte, ici le propos est adulte (même si on est devant un histoire de super héros), les thématiques aussi. Et, assez étrangement, derrière ce tapis assez sombre pointe une idée plus positive, les forces doivent se réunir pour lutter contre le mal absolu…
Blackest Night est certainement l’une des intrigues les plus prenantes du moment, même si les enjeux n’ont peut-être pas l’impact final espéré.
Si vous êtes un fan des bons scénarios bien efficaces, avec de l’action, des splash pages de déments, alors Blackest Night est pour vous !
Par FredGri, le 11 octobre 2010