BLACKJACK
Intégrale
Quatre garnements du quartier pauvre de Blue Bell (Brooklyn) se font attraper par Perruque, le terrible épicier, alors qu’ils le cambriolent. Ils s’en sortent en faisant croire qu’ils travaillent régulièrement pour le chef de la mafia locale, Moreno, et s’engagent à rembourser le commerçant. Mais cela signe le vrai début des ennuis pour Alfonso, Peanuts, Grenouille et Vitto. Car les temps sont durs en cette année 1929. Alfonso fini par vraiment proposer ses services à Moreno. Ce dernier le charge de « courses », à savoir amener leurs pots de vin à quelques flics véreux.
Mais le garçon se fait voler un de ses paquets et doit trouver un moyen de remplacer l’argent. Il apprend alors par son amie Laura que Moreno cache une énorme somme d’argent dans son coffre-fort et que récupérer quelques billets à l’intérieur ne se verra même pas. Il décide alors de mobiliser ses amis pour récupérer l’argent. Il ne sait pas que le coffre renferme pas moins de quatre millions de dollars et que ceux-ci appartiennent en fait à Al Capone. Le célèbre chef de la mafia a, en effet, confié à Moreno la mission d’acheter le jury qui doit bientôt le juger pour fraude fiscale.
Par legoffe, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782203018020
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Notre avis sur BLACKJACK # – Intégrale
Casterman nous fait un joli cadeau « anticrise » en publiant ce mois-ci l’intégrale de Blackjack au prix modeste de 16 euros. Ce livre renferme ainsi les pages des quatre albums de la série, ce qui ne fait vraiment pas cher l’histoire complète.
Mais s’il n’y avait que le prix… C’est aussi l’occasion pour chacun de découvrir une excellente bande dessinée publiée, à l’origine, entre 1999 et 2004. Steve Cuzor a fait un travail remarquable en revisitant le mythe Al Capone d’une manière étonnante. Nous le vivons à travers l’aventure de quatre enfants qui tentent de survivre dans une Amérique en crise où la débrouille fait office de règle. Ces jeunes vont croiser le célèbre mafieux indirectement grâce à l’imagination fertile d’un Cuzor très inspiré. Le scénario permet de vivre les histoires de gang avec un regard différent, celui de l’enfance et de l’innocence, celui où l’amitié a du sens. Des valeurs qui perdront peut être bien Al Capone comme se plait à l’imaginer notre auteur.
Si le récit est souvent sombre, il garde un fond d’optimisme et de fraîcheur qui contrebalance les scènes les plus dures. Cela en fait un grand spectacle que l’on dévore avec plaisir, d’autant que les dessins sont à la hauteur du scénario : francs, réalistes et profonds.
Par Legoffe, le 12 avril 2009
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