BLAKE ET MORTIMER
Le mystère de la grande pyramide (2/2)

Le professeur Mortimer a accepté l’invitation du collectionneur Grossgrabenstein. Pas par plaisir, car l’homme en question est assez farfelu. Mais, qui sait ? Comme celui-ci encadre le chantier de fouilles du Mastaba, peut-être apportera-t-il quelque indice à l’enquête de Mortimer ?

Après une première visite que le britannique écourtera à cause de soupçons sur l’assurance de sa sécurité, il y retournera et les événements le mèneront de découverte en découverte.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur BLAKE ET MORTIMER #5 – Le mystère de la grande pyramide (2/2)

Edgar P. Jacobs réussit toujours, au travers ses scénarii, à apporter sa réponse aux grands mystères de l’Histoire en envoyant ses héros, les bons comme les mauvais, découvrir les pots-aux-roses.

Cependant, il use toujours de quelque élément extraordinaire (magie, science-fiction, etc…) pour justifier que sa réponse n’est qu’une hypothèse. Le lecteur est donc un témoin privilégié de e que l’Homme n’a encore jamais vu : le véritable mystère reste entier.

C’est tout l’art de mettre en scène la science, la technologie, la recherche, qui fait le succès de la série. On lit une BD "sérieuse" mais qui finalement est avant tout un divertissement.

Cette notion de divertissement transparait aussi quelque peu dans les noms comme celui de Grossgrabenstein (en allemand : "La pierre de la grande tombe" – pas mal pour une aventure relative aux mystères de la grande pyramide, non ?!)

Des choses qui font moins l’unanimité et qu’on a reprochées à Tintin existent aussi chez Blake et Mortimer : les serviteurs dévoués aux ordres des héros, les accents donnés aux étrangers… C’est à noter.

Un autre point faible est la mise en couleur. Je la trouve assez mauvaise. Mais… ça fait "coloriage d’époque". C’est le style Blake et Mortimer… Alors on s’y fait, ça fait partie du tout.

"Les mystères de la grande pyramide", c’est de la grande aventure. Du pays, de l’action, des héros. On en redemande !

Par Sylvestre, le 17 octobre 2005

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