BLANCO
La croisée des chemins
Séparés par des milliers de kilomètres, Naghi et Taïga, les deux descendants de Blanco, suivent leur instinct en courant l’un vers l’autre pour reformer leur fratrie. La distance à parcourir est immense, et sur leurs chemins, si certains hommes attendront avec impatience et émotion le moment de leurs retrouvailles, d’autres n’hésiteront pas à employer des moyens démesurés pour les stopper…
Par sylvestre, le 2 novembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203030107
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Notre avis sur BLANCO #4 – La croisée des chemins
La ligne dynamique de cette fin de récit est la même que celle des deux premiers tomes dédiés au chien Blanco : c’est la course des chiens jusqu’à leur objectif, une course qui devient un moyen d’accompagner les bêtes en profitant du spectacle "sportif" et de rendre hommage à leur force, à leur beauté ou encore à leur instinct sinon à leur fidélité ou à leur intelligence. C’est ainsi que de très nombreuses vignettes de la bande dessinée, dans ce volume encore, sont consacrées aux courses effrénées de Naghi et Taïga. On en aurait d’ailleurs presque la musique du générique de la série Supercopter en tête, lorsqu’on assiste aux foulées des infatigables chiens héros ! C’est vous dire l’impression de puissance et de vitesse que Jirô Taniguchi a su faire passer dans ses dessins !
A côté de cela, la narration, dès qu’il s’agit de parler de cet instinct qui guide les deux chiens l’un vers l’autre, est assez peu originale, lancinante, répétitive… Il y a donc alternance de dynamisme et de "reprises du souffle", à l’instar du comportement de Taïga qui est montré tantôt docile, tantôt meurtrier. Sur ce point, on pressent le message de l’auteur sur l’amour à porter aux animaux et la manière dont ces derniers le rendent aux hommes selon l’attitude que ces derniers prennent vis à vis de leurs compagnons canins…
Comme dans les volumes précédents, le dessin est de toute beauté, et les séquences "humaines" (avec objets modernes, véhicules et bâtiments pour ne citer que cela) alternent avec de vivifiantes séquences "nature" qui en plus de servir le récit aventurier sont pour ainsi dire une signature de l’artiste japonais Jirô Taniguchi.
Une fin de série sans surprise puisque le suspense n’aura jamais été qu’épisodique et "pour la forme" dans la série Blanco, mais une très belle histoire quand même, comme l’auteur a toujours su nous les livrer, faisant croître à chaque fois le nombre de ses fans…
Par Sylvestre, le 2 novembre 2010
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