BLUE PERIOD
Volume 11

L’auteur a une excellente idée en envoyant Yatora travailler dans une école de dessin. Au contact des enfants, le personnage va encore évoluer. Et puis, c’est l’occasion de moments récréatifs, qui permettent de changer de décor.

Le manga n’en garde pas moins sa profondeur habituelle. Parler des activités périscolaires, c’est aussi s’interroger sur l’approche des enfants vis-à-vis de l’art, leur manière de voir les choses, ainsi que des attentes des parents, qui sont multiples, et bien réelles.

Yamaguchi en profite aussi pour évoquer un autre courant artistique, le cubisme, à travers l’oeuvre de Picasso. En quelques planches, il fait une synthèse claire pour mieux comprendre ce mouvement. C’est intéressant.

Vous l’aurez compris, on passe encore de très bons moments en compagnie de Yatora. Et l’émotion est bien réelle grâce à ce jeune homme qui a beaucoup d’empathie pour les personnes qui l’entourent. Avec Yamaguchi, l’art est vraiment un médium destiné à exprimer ce que l’on ressent au plus profond de soi, et c’est parfaitement retranscrit dans le manga.

Par Legoffe, le 23 octobre 2022