BOGROS (LES)
La Grande Peur
Les Bogros forment un peuple gentil et un peu benêt vivant dans la forêt. Tous à peu près identiques, un bogro se détache du lot, et pour cause : il est tout petit !
Et quand ce bogro a la bonne idée de prendre l’idée de quelqu’un d’autre, il devient alors chef (car oui, évidemment, un bogro qui a une idée a le mérite pour devenir chef !).
Un chef petit et colérique… Les bogros courent-ils à la catastrophe à cause d’idées révolutionnaires ?
Par VincentB, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2800115548
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Notre avis sur BOGROS (LES) #1 – La Grande Peur
Les Bogros est une série de Makyo (qui a participé entre autres à Balade au bout du monde ou encore Jérôme K. Jérôme Bloche) quelque peu méconnue du catalogue Dupuis.
L’esprit, pourtant, est celui de l’éditeur de Spirou, on ne peut par exemple s’empêcher de penser aux Schtroumpfs en lisant cet album.
En effet, les bogros vivent également en communauté recluse dans les bois et ont un docteur faisant office de sage.
Mais ils possèdent une particularité qui leur est bien propre : la peur. Ils ont peur d’absolument tout, ce qui ne manque pas d’ajouter un humour certain à l’histoire. Cette peur n’est pas le seul élément humoristique de l’album, on a en effet souvent le sourire aux lèvres, même s’il faut avouer que certains gagas sont un peu faciles.
Le dessin style « gros nez » appuie le côté frai et décalé, tout en inscrivant d’autant plus la série dans l’esprit Dupuis. Il n’y a pas de prouesse du côté graphique mais cela n’est absolument pas le but. Par exemple, tous les bogros (exceptés le petit et le docteur) sont identiques de même que l’ensemble de leurs vêtements, l’auteur n’a donc pas eu a faire beaucoup de recherches. Peu importe, c’est le côté rigolo des personnages qui compte et le fait qu’ils soient tous les même.
La Grande Peur est un album sympathique, pour petits et moins petits (mais pas plus grands, vous comprendrez en lisant l’album) qui fait découvrir les bogros et leurs lois farfelues. De quoi se replonger dans une époque Dupuis qui est loin d’être désagréable.
Par VincentB, le 22 septembre 2008
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