BOKURANO
(Notre enjeu)
Contre toute attente, la petite Kana dont on croyait qu’elle resterait hors de la malédiction de Zearth va être "appelée" à son tour. Avant de devoir passer à l’action, elle souhaitait pour Jun (qui était devenu son frère par la force des choses) que celui-ci fasse enfin connaissance avec sa véritable mère. Les recherches de Kana la mèneront vers la militaire Madame Tanaka qui lèvera le voile sur les raisons de sa participation à l’opération Zearth.
Par sylvestre, le 1 janvier 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782849658567
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Notre avis sur BOKURANO #9 – (Notre enjeu)
Dans le tome 4, des indices nous avaient été laissés concernant le nombre de personnes ayant signé "le contrat", mais le temps passant et les choses suivant leur cours, on avait laissé de côté la macabre comptabilité que le tableau en tout début de chaque ouvrage nous rappelait de toutes façons. Dans ce tome 9, c’est donc une nouvelle fois une surprise qui vient donner du relief et de l’intérêt à cette série en même temps que le zoom est fait sur de nouveaux personnages en particulier. En effet, et à propos de cette comptabilité de l’effectif engagé dans la fatale expérience Zearth, on découvre dans ce volume que des choses qu’on croyait sûres ne le sont en fait plus. Ou plus complètement… Elles concernent Kana, comme je l’écris dans le résumé ci-dessus, mais elles semblent concerner Yoko Machi, également… Une fois de plus, donc, les improbables et impalpables règles du jeu donnent l’impression qu’elles se transforment pour ne pas répondre aux hypothèses qu’on développe pour tenter de comprendre, nous narguant avec leur cruauté et nous brandissant la clé de l’énigme en la tenant adroitement hors de notre portée ! Avec la promesse du mot de la fin qui se rapproche et avec la qualité d’une narration et d’un style graphique portant terriblement bien cette très originale intrigue dramatique, la série Bokurano ne cède rien de ses atouts et continue de nous mener par le bout du nez dans cette effrayante histoire de destins non maîtrisables. Excellent !
Par Sylvestre, le 1 janvier 2011