BONECREEK
Erasmund Jones

Erasmund Jones a chargé One-Eyed Sam de faire régner l’ordre en semant la terreur, bien sûr. Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Mais il cherche surtout à se protéger de Stanley White.
Par contre, le Bonebanner manipule toujours Donald et va l’entraîner à sa façon dans l’antre de l’ennemi.

Quant à Litia et Eddie, ils commencent à douter de leur mission…

 

Par berthold, le 22 avril 2010

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Notre avis sur BONECREEK #2 – Erasmund Jones

La série Bonecreek a été crée en 2007 par Bat et Otero. Elle fut publiée chez Emmanuel Proust.
Mais voilà, 3 ans sans nouvelle quasiment du petit monde de Bonecreek, jusqu’à ce mois d’avril 2010. C’est l’éditeur Idées+ qui reprend le flambeau et sort ce nouvel opus intitulé Erasmund Jones.

Je m’attendais à un récit de simple divertissement, où l’action serait omniprésente, mais j’ai eu tort. Le récit s’avère assez fort complexe. L’intrigue s’avère, bien que prenante, fort tordue. Ah, il faut bien suivre l’histoire ici. Il ne faut pas se laisser perturber, se laisser distraire par autre chose.

Nous retournons donc dans cette ère dévastée où nous retrouvons un univers futuriste à l’ambiance mad maxesque et western. Les connaisseurs y retrouveront aussi des allusions à d’autres films comme Gangs of New York et autres (comme ce passage – qui m’a bien fait rire en y repensant – de Full Metal Jacket).
Bat signe donc un divertissement de qualité, au récit complexe qui vous donnera matière à réfléchir ou à disserter si vous préférez. Le personnage de Bonebanner s’étoffe, on en sait un peu plus ici sur lui(eux?). Bonecreek présente d’autres personnages tout aussi intéressants.
L’univers imaginé par Bat et Otero est aussi un terrain propice pour avoir une suite à la hauteur de nos attentes. Ce tome 2 nous laisse en plein suspense et déjà, il nous faudrait lire Amadeus Stonepilar, la suite tant attendue.

Nous retrouvons donc Nicolas Otero au crayon de cette série. Son dessin est un peu plus léger que ceux qu’il a pu nous montrer dernièrement sur Amerikkka mais il reste d’un très bon niveau. La période western/futuriste semble lui convenir aussi. Il s’en donne à cœur joie dans des scènes de gunfight ou de baston. Mais, là où il s’en sort bien, c’est lors des moments psychologiques où il doit faire ressortir les émotions des protagonistes.

Erasmund Jones est donc une excellente surprise et nous ne pouvons que féliciter Idées+ d’avoir su proposer la suite de cette série.

 

Par BERTHOLD, le 22 avril 2010

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