BONNEVAL PACHA
Le Turc
En Hongrie, Bonneval rejoint donc les soldats du Prince Eugène afin de faire le siège de la ville de Belgrade. Dans le même temps, son épouse et cousine suit ses exploits sans pour autant avoir de nouvelles directement, elle s’en inquiète, le presse par son courrier, alors que le comte se désintéresse progressivement d’elle, daignant à peine entamer une correspondance avec elle quand il apprend qu’elle a réchappe de peu à la variole ! Mais ses prises de position contre le Prince Eugène l’amènent à quitter Vienne pour accepter un commandement à Bruxelles. Mais là, il se brouille avec le gouverneur Prié qui le met aux arrêts à la citadelle d’Anvers, puis il est sommé de venir rendre compte devant l’empereur. Mais Bonneval désobéit, se réfugie à La Haye puis à Venise avant de partir pour la Bosnie. Là il se convertit à la religion musulmane, rejoint le grand vizir a Constantinople et devient quelques temps après Pacha…
Par fredgri, le 23 octobre 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205070880
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Notre avis sur BONNEVAL PACHA #3 – Le Turc
Après L’Insoumis et Le Renégat, ce troisième volume conclue la trilogie de Gwen De Bonneval et Hugues Micol.
Nous retrouvons donc ce fameux comte de Bonneval qui devient Pacha et continue ses aventures en Turquie. Ce personnage haut en couleur aura donc rythmé ces albums de ses frasques et autres tendances polémistes. Car, en effet, autant ces aventures sont très intéressantes, autant tout est régulièrement remis en cause parce que le Comte aime avant tout faire le malin en société, régler ses comptes et se moquer de ses supérieurs, quitte ensuite à devoir sempiternellement s’exiler, changer de camps etc. La grande force de cette série n’est donc pas dans le charme de son personnage, mais dans son caractère hors norme mêlant un très grand culot avec un égocentrisme incroyable. On ne peut donc pas être réellement séduit ni même fasciné par cet homme, par contre, par lui on entre dans l’histoire, dans les mille et un rebondissements qu’alimentent les embrouilles de la cour.
Gwen de Bonneval s’étend peut-être un peu trop sur cet aspect polémiste du perso, sur ces petites "vantardises", de même qu’il prend du temps à décortiquer les petites références historiques, mais tout ça a pour conséquence aussi de trop focaliser sur le comte et de complétement vider de leur substance les autres protagonistes qui restent des silhouettes croisées au fur et à mesure du récit. Ainsi, l’épouse apparait brièvement puis disparait sans autre forme de procès, les uns se glissent dans une page, les autres apparaissent de loin presque déshumanisés ! Des ombres qui s’étiolent devant la flamboyance de Bonneval !
A la finale on a un triptyque qui balance entre son côté partisan et un aspect justement moins consensuel vis à vis de ce personnage presque détestable, paradoxalement !
Graphiquement, Micol reste excellent, avec un dessin très vivant et expressif, avec une vrai exigence du costume, de l’architecture tout en restant assez stylisé, c’est très beau !
Une série qui s’achève avec le sentiment de laisser derrière elle une belle et enrichissante leçon d’histoire !
Par FredGri, le 23 octobre 2013
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