BOOTBLACK
Tome 1/2
Printemps 1945. Des soldats américains viennent de trouver la mort en affrontant leurs ennemis sur le front allemand. Al est un des survivants de la bataille. En commençant par vouloir enterrer ses amis, il se souvient de son passé, il se replonge dans les souvenirs de sa vie à New-York, quand il n’avait que dix ans. Lui, fils d’immigrés allemands, perdit, une nuit, ses parents dans l’incendie du foyer où ils vivaient. Il vie ensuite dans la rue, où il devient un bootblack, un cireur de chaussures. Avec son pote Shiny, ils font face à la dureté de la loi de la rue.
En 1935, Ils rencontrent Buster et Diddle Joe. C’est à cette même époque qu’Al croisera Maggie, une jeune fille dont il tombe amoureux et dont il espère gagner le cœur aussi…
Par berthold, le 24 avril 2019
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505072577
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Notre avis sur BOOTBLACK #1 – Tome 1/2
Après Giant, Mikaêl revient une nouvelle fois avec une histoire de l’Amérique avec Bootblack.
Bootblack, c’est le nom de ces cireurs de chaussures qui travaillaient dans la rue pour se faire un peu d’argent et survivre. C’est l’histoire de ce jeune Altenberg, un fils d’immigrés allemands qui a perdu ses parents dans l’incendie du foyer où ils vivaient.
Dans ce premier tome, nous découvrons comment Al adopte la rue et se débrouille pour s’en sortir. Nous le voyons se lier d’amitié avec d’autres jeunes et surtout nous nous demandons s’il arrivera à conquerir le cœur de la belle Maggie.
L’intrigue est solide et très documentée. Le récit nous fait penser, par l’atmosphère, au magnifique long-métrage de Sergio Leone, Il était une fois en Amerique. Il nous donne l’impression de vraiment se retrouver dans les rues de New York, à cette époque. Les personnages ont de la consistance et donnent envie d’en savoir plus sur eux. Le force du récit repose aussi sur l’histoire de ces gens qui essayent de s’élever sur l’échelle sociale dans cette Amérique de l’entre deux guerres.
Le dessin de Mikaël est toujours aussi surprenant. Comme dans Giant, il donne une magnifique vision de New York et grâce à ses couleurs, il parvient à nous plonger dans l’ambiance de ses rues, avec ses petits commerces et ses trafics. Certaines vues en plongés, certains détails apportent beaucoup de réalisme à l’histoire.
Ce premier tome sur deux qui nous propose une très bonne lecture. Une nouvelle réussite de la part de Mikaël.
Par BERTHOLD, le 24 avril 2019
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