BOULE À ZÉRO
Petit coeur chômeur
Bonjour, je m’appelle Zita. Mais ici, à l’hôpital La Gaufre, tout le monde m’appelle "Boule à Zéro". Je souffre d’une espèce de leucémie qui semble trouver mon organisme particulièrement à son goût. À cause de tous les traitements que j’ai subis, je n’ai plus que quelques touffes de poils sur le caillou. Alors, je préfère encore me raser la boule à zéro. D’où mon surnom.
Par PEK, le 28 février 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782818909003
Notre avis sur BOULE À ZÉRO #1 – Petit coeur chômeur
Avec cette aventure, Bamboo a décidé de donner la parole au génial Zidrou et au non moins connu Ernst. Le sujet de cette aventure n’est pas une recherche de trésors ni même la guerre et encore moins l’humour noir. Ici, nous nous trouvons face à un album qui donne dans l’Humain … Et de belle manière !
Le pitch de base peut sembler terne, nous suivons la vie d’une petite fille, Zita, surnomée Boule à Zéro dans son quotiden d’enfant malade au sein d’un hôpital. Rien de très réjouissant en somme devez-vous vous dire ! Et pourtant … Zidrou réalise encore un très beau travail en réussissant à donner un visage très humaniste et tolérant de la maladie. C’est une aventure touchante et juste qui ne laisse personne indiférent. Bien que clairement orientée jeunesse cette BD peut tout aussi bien être lue par un public adulte qui saura l’apprécier.
Le dessin d’Ernst est clair, sans faille et permet au récit de conserver son âme enfantine. Le trait est bien pensé, les scènes bien rendues et l’ambiance de l’hopital s’estompe peu à peu pour laisser place à la seule véritable héroïne : Zita. Je n’aurais jamais cru pouvoir être touché par une BD de ce type, je suis plutôt adepte des histoires d’aventure ou de guerre … Et pourtant, une bien belle surprise.
Ainsi, je ne peux que vous conseiller cet album qui sans être le prochain fauve d’or permettra à vos têtes blondes de comprendre certaines choses de la vie comme la maladie, l’abandon ou l’amitié. Et qui sait, elle leur permettra peut-être de rêver d’une carrière médicale pour aider ces nombreux enfants hospitalisés ?
Par PEK, le 28 février 2012