BOULE ET BILL (2)
Globe-Trotters

Hilarant! Je crois que c’est mon album de "Boule et Bill" préféré!

D’abord parce qu’il raconte une histoire tout du long, au lieu de n’être qu’une série de gags, même si parfois effectivement il y a un gag par page.

Les dessins sont du Roba tout craché (encore heureux! : o)), très agréables à l’oeil, et nous font découvrir des destinations de rêve avec Boule et Bill. Ils vont vivre mille et une péripéties, être séparés, d’un côté de la planète alors que les parents sont à l’autre… Rien ne leur sera épargné… pour le plus grand plaisir du lecteur! C’est une occasion sympathique de découvrir des endroits merveilleux pour  des grands moment de bonheur et même de franche hilarité.

Yvan Delporte prépare chaque séquence avec minutie, et toutes s’enchaînent parfaitement dans un scénario qui ne laisse aucun temps mort (on est presque aussi épuisé que nos héros tellement ça va vite). D’ailleurs, ça fait doucement sourire parce que (déjà il y a 25 ans!) cela stigmatise les "supers" voyages organisés où on visite des endroits superbes… mais où on ne reste qu’1h parce qu’il y a encore plein d’autres choses à voir.

Vraiment, s’il ne devait rester qu’un tome de Boule et Bill, pour moi ce serait celui-là, sans hésiter!

Par PATATRAK, le 28 septembre 2005

Il s’agit, à ma connaissance en tout cas, de la seule histoire longue de Boule et Bill. C’est une petite révolution pour cette série traditionnelle, déclinée habituellement en gags d’une page. Roba s’est d’ailleurs fait assister de Yvan Delporte pour mener à bien cette mission originale.

L’idée est bonne car elle offre un sacré dépaysement à nos jeunes héros et, donc, à leurs jeunes lecteurs ! Le tourisme est ici caricaturé à outrance pour servir un humour bon enfant. Le père de Boule donne souvent l’image du français moyen parti à l’étranger sans vraiment s’attacher à la culture locale. Les agences de voyage et, surtout, les compagnies aériennes en prennent aussi pour leur grade (les syndicats n’apprécieront pas l’analyse de Roba sur les motivations des grèves du personnel navigant).

Les enfants devraient apprécier cet enchaînements de situations improbables et de destinations souvent exotiques. Les adultes, eux, seront moins sensibles à ce rythme un peu trop soutenu et souvent mené tambour battant au détriment de l’histoire elle-même. Les gags sont moins recherchés que dans les albums classiques de la série.

Cela ne devrait toutefois pas poser de problèmes aux jeunes qui auront là une récréation amusante et un voyage autour du Monde moins cher que chez Easy Jet.

Par Legoffe, le 4 septembre 2007