Branleur(s)
Suite au divorce des ses parents Laurent retourne habiter à Nantes. C’est donc l’occasion pour l’adolescent de retrouver son pote de toujours Alan. Et malgré de longues années sans nouvelle l’un de l’autre, les deux amis renouent le contact comme s’ils n’avaient jamais été séparés : c’est reparti pour l’aventure, mais cette fois-ci à l’âge de l’adolescence.
Par melville, le 28 mars 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782359760187
Notre avis sur Branleur(s)
Branleur(s) est un album réalisé par deux frères, Jules et Tom Fradet qui brosse quelques scènes de vies de deux adolescents Laurent et Alan. Et si le propos est bien construit, pertinent grâce à la justesse du ton, il laisse tout de même un sentiment d’inachevé…
Les deux auteurs ont avant tout misé sur l’empathie que suscite leur histoire auprès du lecteur, et sur ce point rien à redire ! Jules Fradet saisit les personnalités de nos deux « branleurs » avec habilité. Tour à tour drôle, touchant et parfois un peu cons, Laurent et Alan ont un charisme indéniable et nous évoquent à coup sûr notre propre vécu. On s’attache à eux, on les suit dans leurs péripéties d’ados avec le sourire aux lèvres et puis soudain l’histoire se termine. Et à ce moment on est comme pris de court, et sans oublier le bon moment de lecture que l’on vient de passer, on reste tout de même sur notre faim…
La mise en scène très dynamique et travaillée est un vrai plaisir, tout comme le dessin de Tom Fradet qui s’adapte bien au scénario. Inspiré par la « nouvelle vague » de dessinateurs dont Christophe Blain est sûrement le représentant le plus éloquent, son trait recherche le mouvement et campe les émotions des personnages avec une pétillante vivacité.
Branleur(s) est un récit que l’on prend beaucoup de plaisir à lire mais qui peine toutefois à totalement convaincre.
Et pour finir simplement un petit mot sur l’objet BD en lui-même, avec son dos rond, son odeur d’encre enivrante et ses pages épaisses, Manolosanctis offre à cet album à coup sûr un très bel écrin.
Par melville, le 28 mars 2011
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