Breathe
En Chine à la fin du XVIII° siècle, Mi Ling, une ravissante jeune fille, vit de rêve et de solitude en allant cueillir des fleurs sur la montagne.
Un beau jour, son meilleur ami vient la chercher en urgence… sa famille a été assassinée.
Mi Ling ne vit à présent que pour découvrir qui sont les meurtriers…
Par aub, le 1 janvier 2001
2 avis sur Breathe
Largement attiré par les illustrations et certainement encore plus par les couleurs, je me suis plongé dans cet album. Douces et paisibles, les couleurs qui sillonnent les différentes planches de cette Bande Dessinée lui donnent un aspect de plénitude qui cache l’horreur de l’histoire. Le scénario, dur, est adouci par les illustrations et les couleurs, même si grâce à un subtile jeu de lumières, d’ombres et de couleurs, le coloriste (et aussi dessinateur), Wallis, nous offre des illustrations magnifiques. Tout est dans le regard et les attitudes des personnages. Le texte pourrait même parfois disparaître des cases, pour ne laisser parler qu’elles. Format comics, à la couverture cartonnée, l’ensemble est d’agréable facture, la qualité du papier est au rendez-vous, telle une BD habituelle.
L’histoire classique, n’est pas extrêmement originale, mais le lourd secret qui se cache derrière la première partie, rend l’album au final intéressant.
Rapidement lu, un album à découvrir, avec un dessinateur talentueux.
Par AUB, le 23 février 2009
Comme beaucoup d’autres, je pense, l’atmosphère douce et apaisée de cet album m’a tout de suite plu. Malgré tout on en revient assez vite tant, justement, tout manque de force et de puissance, surtout par rapport à la tension qu’amène l’histoire. En effet le scénario de Sheridan nous montre une jeune fille qui voit sa famille décimée, se retrouvant seule elle va vouloir se venger en soupçonnant tout d’abord une bande de bandits locaux. ce récit assez violent dans son contexte tranche brutalement avec le début bucolique et l’ambiance générale assez sereine. On obtient donc un récit qui a un peu "le cul entre deux chaises", pardonnez moi l’expression. On ne sait pas trop ou il se situe, d’autant que le graphisme assez maladroit, séduisant au premier abord, finit vite par amoindrir la moindre expression et même la fin manque cruellement d’émotion, perdu dans une sorte de vernis pastel, fade.
Alors oui, cet album se laisse lire très rapidement, mais on irait presque jusqu’à regretter qu’il n’y ai pas davantage de tension à l’image, qu’on ressente la colère, la rage, le désespoir chez cette gamine qui perd, d’un coup, tout ce qu’elle possède; Tout est finalement trop adoucit, aseptisé par un graphisme qui ne se met pas assez au service du scénario et de son ambiance !
La petite déception du moment !
Par FredGri, le 18 mars 2009