BRENDAN
Brendan et le secrets de Kells

Brendan, jeune moinillon irlandais, participe avec ses pairs à la reconstruction de l’abbaye de Kells dont les murs ont subi les assauts destructeurs des sanguinaires Vikings. Profitant des enseignements de son entourage, il essaye, tant bien que mal, de se rendre utile. Un jour, alors qu’il essuie quelques réprimandes de la part de son oncle Cellac, Bredan assiste à l’arrivée d’un nouveau réfugié. Il s’agit d’Aidan, maître enlumineur célèbre, détenteur du livre sublime de Iona. Attiré par l’ouvrage, il parvient à le consulter pour s’apercevoir qu’il n’est pas terminé. Brendan décide alors d’apporter son aide. Pour cela, il va devoir franchir les hautes murailles de l’abbaye et pénétrer la forêt aux multiples dangers.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur BRENDAN #1 – Brendan et le secrets de Kells

Comme en préambule au film éponyme qui sera projeté sur le grand écran à partir du 11 février prochain, les éditions Glénat publient, une semaine avant sa sortie, la version bande dessinée des aventures fantastiques du jeune Brendan.

A la manière d’un conte pour enfants, Tom Moore, cinéaste américain, nous plonge dans un univers onirique ayant pour cadre historique l’Irlande du 9ème siècle. Ce dernier s’empare de l’un des plus beaux vestiges de l’art médiéval irlandais, le livre de Kells, manuscrit aux enluminures sublimes, pour l’auréoler de péripéties juvéniles et fantaisistes. En effet, le personnage central de l’histoire est un petit moine d’une dizaine d’années, à la fois volontaire et intrépide qui, par ses pérégrinations, va faire des rencontres marquantes. Frère Aidan est bien sûr celle qui lance l’aventure, Aisling celle qui la complète.

L’ambiance générale bon enfant qui se dégage de ce premier album est renforcée par les bons sentiments des êtres qui entourent Brendan. Que ce soit les frères enlumineurs ou le Maître Aidan ou le responsable de la citadelle, tout est douceur verbale et humanité. Toutefois, pour contrebalancer cette vision doucereuse, l’auteur apporte des séquences chocs dans lesquelles Vikings et loups avides de sang se partagent la vedette.

D’une manière à peu près linéaire, Tom Moore aligne ses différentes planches dans lesquelles, et c’est là l’originalité, les effets visuels sont pléthores. Ici, le découpage classique en vignettes bien distinctes n’a pas cours. Tout semble se confondre dans des pleines pages aux proportions graphiques démesurées et bien pesées. La colorisation vive et sombre appuie parfaitement le dessin juvénile dans des aplats au relief tronqué.

Ce premier tome est pour ma part une bien belle ouverture à une aventure historico-fantastique originale que petits et grands devraient apprécier à juste titre en attendant le film.

Par Phibes, le 3 février 2009

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