BREVE HISTOIRE DE L'AVENIR (UNE)
Volume 2

Et bien, si c’est cela l’avenir qui nous attend, cela fait peur quand même.

Pécau adapte donc ici, avec brio, l’œuvre de Jacques Attali. Nous suivons le parcours de quatre personnages : Jacques, Paul, Thomas et Marie, qui furent amis dans leur jeunesse et qui ont suivi des voies différentes. Chacun connait une période difficile et certains se retrouvent sans se voir liés à un autre. Comme Jacques qui, par le biais de Liz, va sortir Thomas d’un guet-apens.
Pécau nous plonge dans l’action tout en s’attardant sur les personnages principaux. Il est vrai que le lecteur ne s’ennuie pas une seconde dans cette lecture. Il nous décrit un futur assez crédible (et qui est peut-être celui qui nous attend). Le suspense se maintient jusqu’au bout. La dernière phrase de ce tome 2 nous donne une vive envie de lire la suite.

Depuis son passage sur les Fées Noires, je suis un fan du travail de Damien. Depuis, il s’est fait remarquer sur Arcane Majeur et montre une nouvelle fois tout son savoir-faire sur Une brève histoire de l’avenir. Ses personnages ont de bonnes gueules. Ils sont vraiment expressifs, l’émotion passe bien.
Damien dessine de superbes décors et a un don pour la mise en scène.

Ce volume 2 est donc une bonne suite. Les auteurs  nous donnent peut être une brève vision de l’avenir, mais nous donnent à lire une œuvre qui restera dans l’histoire du neuvième art !

Par BERTHOLD, le 4 juillet 2010

Quel dommage !
Après un premier tome très prometteur, le second déçoit. Trop d’ellipses, trop de personnages, trop de flashbacks, on a du mal à suivre. La lecture terminée, on garde l’impression tenace que le scénario hésite entre faire avancer l’action et les personnages, ou tenter de nous livrer les clés du futur riche et complexe imaginé par Jacques Attali. L’équilibre trouvé dans le premier tome fait défaut dans ce deuxième opus. On est même parfois perdu quand on n’a pas lu le livre dont la série est tirée.
La narration s’en ressent fortement mais les deux auteurs, dont le talent n’est plus à prouver, réussissent à nous accrocher aux personnages et à livrer quelques scènes très réussies. La série reste plaisante et on suivra le dernier opus avec intérêt. Mais l’histoire adaptée par Jean-Pierre Pécau semble trop à l’étroit dans trois tomes de 54 planches. Vraiment dommage car le potentiel entrevu dans le premier tome aurait pu donner un must de la collection série B.

Par Arneau, le 5 octobre 2010