BRIDE STORIES
Volume 11

Talas, la jeune veuve rencontrée par Smith à Kalaza, est désespérée depuis le départ de l’explorateur. Elle est dans l’incapacité de dissimuler ses sentiments au nouveau fiancé que lui a trouvé son clan. L’homme, qui a grand coeur, décide de l’accompagner afin de retrouver Smith. Mais ce dernier a de l’avance et doit déjà se rapprocher d’Ankara.

Par legoffe, le 23 avril 2019

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Notre avis sur BRIDE STORIES #11 – Volume 11

C’est, visuellement, un des plus beaux mangas du marché. Le travail de Kaoru Mori est impressionnant. Les dessins sont magnifiques, d’une finesse et d’un raffinement dignes des broderies qui ornent les tenues des personnages. On comprend, dès lors, que l’auteur ne nous offre qu’un volume par an.

« Bride Stories », c’est donc un peu le seinen de patience. Et il ne s’agit pas que d’une question de parution. L’histoire, elle-même, avance au rythme des saisons, des clans, et des déplacements de Smith. Comme lui, nous apprenons à prendre le temps, à observer et à apprécier les traditions ou les paysages que nous découvrons au fil des pages.

La BD est riche de belles rencontres. Les gens sont souvent généreux et ouverts, malgré le choc des cultures.

Toutefois, ce nouvel opus s’attarde moins sur les peuplades, mais plus sur les relations qui se construisent entre Smith et Talas. Nous les suivons tout au long du livre. Ils préparent la prochaine expédition de l’explorateur qui compte retrouver, afin de les photographier, nombre de personnages croisés dans les épisodes précédents. Des retrouvailles qui raviront les fans de la série.

Les surprises et l’esprit d’aventure sont donc moins présents dans ce 11e tome, mais le plaisir reste vraiment présent. Nous sommes plongés dans des contrées très éloignées des nôtres, géographiquement comme culturellement.
Le contraste est aussi temporel. On lit avec étonnement certains passages comme celui dédié aux « nouveaux » appareils photos « miniaturisés » ! La révolution technologique est forcément intéressante à mettre en perspective avec ce que nous connaissons aujourd’hui. Et cela ne se limite pas à la taille de l’appareil. L’arrivée des plaques de verre pour fixer les images nécessite d’impressionnantes manipulations dont je n’avais aucune idée.

Bref, au delà de la beauté des images et des propos, nous revivons, grâce à ce manga, une époque où se côtoyaient, de manière surprenante, traditions ancestrales et innovations scientifiques.
Il me tarde déjà de lire la suite. Mais, une fois encore, il faudra sans doute faire preuve de patience. Mais les belles choses se méritent…

Par Legoffe, le 23 avril 2019

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